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Les cariatides de l'Érechthéion

Le nom de « cariatides » leur a été attribué secondairement, on les appelait auparavant simplement « jeunes filles », en grec Koré.

Plusieurs interprétations ont été proposées. Il pourrait s'agir des jeunes filles de Laconie qui dansaient chaque année en l'honneur d'Artémis Karyatis, ou les choéphores de Cécrops, le baldaquin formant la partie visible de son tombeau.

D'après l'architecte romain Vitruve, leur nom viendrait de ce que la ville de Karyes s'étant alliée aux Perses lors de l'invasion, ses habitants furent exterminés par les autres Grecs et leurs femmes réduites en esclavage, et condamnées à porter les plus lourds fardeaux. Mais cette explication n'est actuellement pas retenue, ce motif architectural étant déjà répandu à cette époque, par exemple sur le Trésor des Siphniens à Delphes.


Cariatide du British Museum

Thomas Bruce, septième comte d'Elgin et ambassadeur britannique à Constantinople, fit enlever une des caryatides mais aussi de nombreuses autres sculptures du Parthénon et la vendit au gouvernement britannique. Cette statue se trouve aujourd'hui au British Museum.

Les cinq autres Caryatides se trouvent au musée de l'Acropole, protégées de la corrosion et de la pollution.

Les six statues se trouvant sur le site sont des répliques exactes de celles d'origine.

Visité en 2015.


Acropole, Dionysiou Areopagitou, Athina 105 58, Grèce

Accès payant


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