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Le Musée d'Art et d'Histoire de Neuchâtel - MAHN

Le bâtiment a été conçu par l'architecte Léo Châtelain et bâti en 1881-18871. De style néo-Renaissance française, il est inauguré en septembre 1884 sous le nom de «Musée de peinture».

Il abrite les collections de tableaux de la ville de Neuchâtel, puis dès 1885, les collections historiques, archéologiques et ethnographiques (jusqu'en 1904 pour la collection ethnographique et 1952 pour celle des objets archéologiques).

La cage d'escalier, particulièrement imposante, a été décorée en 1886-1893 de peintures monumentales dues à Léo-Paul Robert illustrant Neuchâtel ou la vie intellectuelle, La Chaux-de-Fonds ou L'industrie, Le Val-de-Ruz ou L'agriculture.

L'artiste est aidé du peintre verrier Clément Heaton, à qui l'on doit les décors cloisonnés et les vitraux.

Des annexes conçues par l'architecte François Wavre seront ajoutées l'une à l'ouest en 1952, et l'autre à l'est en 1953. En 1972, le musée change de nom et prend le nom actuel.

On y trouve la collection Strubin, une belle collection d'armes et d'uniformes du Premier au Second Empire.

On peut y voir une tres belle collection de toiles impressionnistes. Plus de 40 oeuvres des plus grands noms de l'école française! Pissaro, Renoir, Degas, Monet etc.

Je vous montre ces deux toiles, car elles ont été peintes a dix minutes de chez moi !

Camille Corot, Artiste passant dans un chaos de rochers à Fontainebleau (1828/1830)

Georges Seurat, Forêt de Barbizon à l'automne (1881/1882)

Parmi les incontournables, les automates Jaquet-Droz, trois charmants personnages réalisés entre 1768 et 1774, qui fonctionnent encore.

On peut les considérer comme de lointains ancêtres des robots modernes. Une particularité de ces automates était la possibilité de modifier les cylindres qui les commandaient, les rendant d'une certaine façon programmables.

La musicienne est une joueuse d'orgue qui joue réellement cinq motifs musicaux différents:

la musique n'est pas enregistrée ou jouée par une boîte à musique, mais bien jouée par l'automate qui enfonce les touches d'un véritable orgue avec ses doigts (l'orgue étant bien sûr construit à sa taille et son ergonomie).

Elle «respire» (sa poitrine se lève et s'abaisse), elle suit des yeux le jeu de ses mains, et elle fait des mouvements du torse comme un véritable organiste, terminant son récital par une révérence au public.

Le dessinateur, construit entre 1772 et 17741,

est une poupée capable d'exécuter quatre dessins : un portrait de Louis XV, un couple royal (on pense qu'il s'agirait de Louis XVI et Marie-Antoinette), un chien accompagné de l'inscription «Mon toutou», et un Cupidon conduisant un char tiré par un papillon.

Le dessinateur fonctionne à l'aide d'un système de cames qui encodent les mouvements de la main dans les deux dimensions de la feuille ; une troisième came sert à lever ou baisser le crayon. L'automate souffle de temps en temps sur son travail pour en enlever les éclats de mine de crayon(un geste que les mines modernes ont rendu inutile).

L'écrivain est le plus complexe des trois automates anthropomorphes.

Il utilise un système semblable à celui du dessinateur pour tracer les caractères de l'alphabet, et peut écrire à l'aide d'un jeu de 40 caractères. Le texte est encodé sur une roue dont la longueur des dents détermine le choix du caractère à tracer.

Le texte est rarement changé, pour ménager le mécanisme : l'un des derniers changements en date a été fait en l'honneur de François Mitterrand qui était venu visiter la ville. L'écrivain utilise une plume d'oie qu'il trempe de temps en temps dans un encrier, en la secouant d'un coup sec pour éviter qu'un trop-plein d'encre ne laisse des pâtés. Ses yeux suivent le texte au fur et à mesure qu'il l'écrit, et sa tête tourne lorsqu'il cherche de l'encre.

Et enfin, cette salle qui n'est pas sans rappeler un excellent blog !

Esplanade Léopold-Robert 1, 2000 Neuchâtel

Accès payant

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