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Le musée de la sorcellerie d'Holmavik

Au début du XVIIème siècle en Islande, l'Islande vit une période particulièrement difficile entre la famine, les catastrophes provoquées par les éruptions volcaniques et la pauvreté...

Afin de se sortir de cette situation, certains voient en la sorcellerie un moyen de se libérer de leurs problèmes, de se protéger.

La sorcellerie est alors à l'origine de tout et protège de la maladie, des voleurs, mais aussi utilisée pour provoquer des tempêtes ou nuire à la vie de ses ennemis. L'église luthérienne organise alors des procès pour sorcellerie allant jusqu'à la condamnation à mort. C'est une véritable chasse aux sorcièr(e)s qui a lieu avec près de 170 procès pour sorcellerie.

L'extrême majorité de ces faits de sorcellerie se concentrent dans la région de Strandir, dans l'extrême Nord Ouest islandais. Il n'est pas rare de croiser encore aujourd'hui des symboles de magie ou de sorcellerie comme "l'Aegishalmur", sans doute le plus connu de ces symboles qui est censé provoquer la peur et l'invincibilité.

Aegishjalmur est le heaume de la terreur de son vrai nom. Il n'est pas exclusivement Islandais il fut porté par tous les Germains antiques qui allaient au combat. Il était peint sur le front entre les deux yeux, de façon à hypnotiser l'adversaire. Le porter était effectivement s'assurer d'une protection magique ( d'ou le nom de heaume qui est un casque ) et obtenir l'invincibilité sur les champs de bataille .

Dans l'Est des Vestfirdir se trouve le village d'Holmavik et ses 300 âmes, célèbre pour son musée de la sorcellerie, le "Strandagaldur", et ses énormes corbeaux pour vous accueillir. Le musée est vraiment un incontournable si vous passez dans la région de Strandir.

l est en tout cas très intéressant, on y trouve notamment quelques parchemins et textes d’autrefois, des objets utilisés par les sorciers et quelques surprises étonnantes...

Pour fabriquer des pantalons avec la peau d'un homme mort, et dont des pièces d'or tomberaient dans le scrotum Nábrókarstafur : Ceux-ci ont été faits avec la peau intacte de la partie inférieure du corps humain, déterré d'une cour d'église. Lorsqu'ils sont portés, ils deviennent indiscernables de sa propre peau. La portée doit être conservée dans le scrotum avec une pièce volée à une pauvre veuve. L'argent sera alors constamment attiré dans le scrotum.

"Prends la tête d’une lingue et marque dessus le symbole magique Vindgapi, puis utilise la plume d’un corbeau pour dé-poser sur le signe magique du sang prélevé sur ton pied droit. Empale la tête sur un pieu et enfonce-le là où la mer et la terre se rejoignent. Tourne la tête dans la direction d’où le vent doit venir et plus la tête est élevée, plus la tempête invoquée sera forte."

Un tilberi, ou Snakkur est une étrange créature du folklore de l'Islande. C'est une sorte de créature qui vole le lait du bétail des alentours et transforme le beurre fait à partir de ce lait en pièces d'or. Cette créature est une des seules pratiques magiques à ne pouvoir être faite que par une femme.

Si une femme veut créer un tilberi, elle doit déterrer une côte humaine dans un cimetière le jour de la Pentecôte, l'envelopper dans de la laine grise et le préserver entre ses seins. Les trois prochains dimanches à la communion, elle doit cracher trois fois le vin de messe dans le paquet en laine qui prendra ensuite vie après le troisième crachat. Puis la femme doit se tailler une tétine à l'intérieur de la cuisse sur laquelle le tilberi va s'accrocher et se nourrir.

Quand il est devenu adulte, la femme peut l'envoyer dans les pâturages des alentours pour voler du lait provenant de vaches et de moutons. Quand la femme devient vieille, le tilberi devient un fardeau et la seule manière de s'en débarrasser, c'est de lui donner l'ordre de rassembler tous les excréments des bétails dans trois pâturages des hauts plateaux. Désireux de se remettre sur le mamelon de la femme, le tilberi va se fatiguer excessivement et va exploser, laissant seulement une côte de humaine à côté du tas de crottes. Le beurre issu du lait tomberait en morceaux si le signe magique smjörhnútur (nœud de beurre) a été dessiné dessus.

On y apprend par exemple qu'en Islande, les personnes pratiquant la sorcellerie étaient très majoritairement des hommes et que sur les 21 personnes brulées vives pour acte de sorcellerie, une seule était une femme.

De nombreux objets de sacrifices ou autres objets magiques sont exposés et accentuent encore le côté étrange de l'endroit.

Le bol sacrificiel.

On y trouve également une carte d'Islande avec l'emplacement de tous les actes de sorcelleries recensés, on peut voir clairement qu'ils sont concentrés sur l'extrême Nord Ouest.

Höfðagata 8, Hólmavík, Islande

Accès payant

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