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La croix de Gero et autres trésors de la cathédrale de Cologne

La Croix de Gero de la Cathédrale de Cologne est le plus ancien des crucifix de grandes dimensions conservé en Europe au nord des Alpes.

Réalisé à la fin du Xe siècle, sous la dynastie Ottonienne, il est connu comme l’une des premières sculptures monumentales du Moyen Âge. C'est un don de l’archevêque Gero (mort en 976) à l'ancienne cathédrale.

Dans l’histoire de l’iconographie occidentale, il correspond à un changement dans le portrait du Christ qui, jusque là, était représenté droit, héroïque et victorieux. La Croix de Gero pour la première fois présente le Christ humain et souffrant.

Ultérieurement, au cours du Moyen Âge, cette sculpture a servi de prototype à de nombreuses représentations de Jésus sur la croix.

En 1976, la croix fut soumise à une datation par dendrochronologie. Les résultats montrèrent que le chêne qui avait servi à faire la croix avait probablement été abattu peu après 965.

Le retable des Clarisses (Clarenaltar) est un retable polyptyque créé entre 1345 et 1360. Il était installé initialement dans l'église Sainte-Claire du couvent des Clarisses de Cologne puis trouve une place en 1811 dans la cathédrale.

Il se trouve en 2016 dans le transept Nord. Le retable mesure environ trois mètres de haut et, en position ouverte, six mètres de large. Pendant les jours ordinaires, le retable est fermé et présente sur ses deux volets douze saints et saintes de l’ordre des Franciscains.

Les dimanches et jours de fête normaux, la première paire de volets est ouverte et permet de voit une deuxième paire de volets, fermée; sur les quatre faces de volets ainsi visibles sont présentées vingt-quatre panneaux avec douze scènes de la Passion du Christ et douze scènes de son enfance.

Lors des fêtes de grande solennité, la deuxième paire de volet est ouverte, montrant alors un retable tout doré : une rangée supérieure avec des statuettes des douze apôtres et une rangée de douze bustes féminins, autant de reliquaires de compagnes de sainte Ursule.

Au centre figure un tabernacle fermé par un panneau montrant la messe de saint Martin.

Le retable d'Agilolphus, ainsi nommé d'après un évêque colonais du VIIe siècle, est un retable polyptyque dans le style d'Anvers crée vers 1520.

Comme les autres retables de cette école, il est de grande taille (environ 7 × 5,5 mètres) et contient dans sa partie centrale de nombreuses scènes sculptées de la vie et de la Passion du Christ, et sur les volets latéraux d'autres scènes peintes.

Il a été longuement restauré et réinstallé en 2012 dans le transept sud. À l'origine, le retable servait de maître-autel dans le chœur de l'église collégiale « St. Maria ad Gradus » (Sainte-Marie des marches) près de la cathédrale, démolie en 1817.

La Vierge de Milan:

C’est sans doute en remplacement d’une représentation de Marie, détruite selon toute évidence dans l’incendie de l’ancienne cathédrale et que selon la tradition Rainald von Dassel avait ramenée de Milan à Cologne avec les ossements des Rois mages, que fut réalisée vers 1280/90, par les ateliers de la cathédrale, la statue en pur style gothique de la Vierge de Milan.

La statue de saint Christophe dans la cathédrale de Cologne est une sculpture monumentale de tuf du dernier quart du XVe siècle, en provenance de l'atelier de Meister Tilman (de), datée vers 1470.

La sculpture est placée sur une colonne à la jonction du transept sud et du déambulatoire du chœur. Elle mesure 373 centimètres de haut, est composée de trois blocs de pierre et représente saint Christophe portant l'enfant Jésus sur ses épaules. Elle est posée sur une console polygonale soutenue par deux angelots portant des blasons.

Une châsse

Vitrail des Rois Mages

Crucifix

Relique de Jean-Paul II

Domkloster 4, 50667 Köln, Allemagne

Accès libre

Sources:

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