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Les vestiges wisigoths de Cordoue

Les Wisigoths ont dominé la majeure partie la péninsule Ibérique pendant prés de trois siècles , des années 420 jusqu'à 711 (ce qui correspond a peu près, à la dynastie mérovingienne en France), date de la conquête par les Berbères et les Arabes. Cordoue devient une simple métropole provinciale. À la suite de la défaite contre les Francs et les Burgondes à Vouillé en 507, les Wisigoths qui perdent l'Aquitaine se maintiennent en Espagne et font de Tolède leur capitale. La tentative des Francs de les conquérir échoue en 541 à Saragosse.

Arcades d'un palais wisigoth, fin IV, début Ve siècle. Maeco.

Cordoue étant capitale d'une province romaine, la Bétique, un temple de Janus y fut érigé. En 572, la ville est prise par les Wisigoths. Abandonnant l'Arianisme pour le Catholicisme, ils construisent en 584, sur l'emplacement du temple, l'église Saint Vincent Martyr consacrée à Vincent de Saragosse en mémoire de Vincent de Saragosse.

Sous nos pieds, l'église Saint Vincent Martyr.

Par sa situation, elle acquit peu à peu de l'importance et devient le siège épiscopal.

Après l'invasion islamique de la péninsule Ibérique, en l'an 714, Musa ibn Nusair partagea la basilique dans le pacte de capitulation, en partie dédié au culte islamique, en partie au culte chrétien, tant que les tributs exigés sont payés (statut de Dhimmitude). En 748, entre les conflits entre yéménites et muladi, les autorités musulmanes employèrent la partie chrétienne pour le jugement et la condamnation des chefs yéménites.

Elle est démolie en 768.

En l'an 786, les musulmans ont construit sur les ruines la mosquée principale de la cité, en réutilisant une partie des matériaux, sous le règne de l’émir Abd Ar-Rahman I.

Entre 1931 et 1936 l'architecte Félix Hernández Giménez, conservateur de la cathédrale, réalisa une série d'excavations archéologiques dans la partie la plus ancienne de la salle de prière, grâce à laquelle on a récupéré des mosaïques, colonnes et piliers. Certains de ses restes peuvent se voir au Musée de San Clemente, à l'intérieur de l'actuelle cathédrale, ainsi qu'au sein même de la cathédrale car un sol transparent a été placé par endroits (malheureusement couvert lors de notre passage).

Pour voir des vestiges des constructions wisigothes, il faut se rendre au Visitors Centor. On y trouve également des vestiges romains.

Il faut se rendre au sous-sol pour y découvrir les fondations du mur du complexe épiscopal wisigoth.

Les Wisigoths (« Goths sages » ou, comme dans le mot allemand et néerlandais Westgoten, « Goths de l'ouest ») ou Tervinges (« peuple de la forêt ») étaient un peuple germanique issu des Goths. Les Wisigoths sont ceux qui, migrant depuis la région de la mer Noire, s'installèrent vers 270-275 dans la province romaine abandonnée de Dacie (actuelle Roumanie), au sein de l'Empire romain, alors que les Ostrogoths s'installèrent, pour leur part, en Sarmatie (actuelle Ukraine). Les Wisigoths migrèrent à nouveau vers l'ouest dès 376 et vécurent au sein de l'Empire romain d'Occident, en Hispanie et en Aquitaine.

Après la chute de l'Empire romain d'Occident (476), les Wisigoths ont continué pendant près de 250 ans à jouer un rôle important en Europe occidentale. C'est l'un des peuples barbares le plus prestigieux d'Europe, tant par sa longue histoire et ses origines mythiques, que par les traces qu'il laissa longtemps dans les esprits.

les Wisigoths ont adopté peu à peu l'arianisme, à partir de l'année 341, c'est-à-dire une forme du christianisme qui affirme que Jésus-Christ n'est pas Dieu, mais un être distinct créé directement par ce dernier. Cette croyance est en opposition avec l'orthodoxie chrétienne, majoritaire dans l'empire romain quand les Wisigoths s'y installèrent. Officiellement, les Wisigoths sont restés fidèles à cette foi, qualifiée d'« hérésie » par l'Église trinitaire, jusqu'en 589, lorsque le roi Récarède Ier (en espagnol : Recaredo) choisit de se convertir publiquement, faisant ainsi joindre officiellement l'Église trinitaire au royaume wisigothique d'Espagne.

Mosquée cathédrale de Cordoue

Calle Cardenal Herrero, 1, 14003 Córdoba

accès payant, gratuit tôt le matin !

Centro de Recepción de Visitantes - Turismo de Córdoba (IMTUR)

Plaza del Triunfo, s/n, 14003 Córdoba

Accès libre

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