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Le Parc Güell

Celui-ci devait être à l'origine une cité-jardin que le mécène de Gaudi, Eusebi Güell, lui avait demandé d'édifier sur une colline au nord-ouest de la ville (El Carmel).

Conçue sur le modèle anglais (son nom initial était Park Güell et non Parque Güell), elle devait comporter une chapelle et 60 maisons.

Un des pavillons de l'entrée (la conciergerie).

L'autre pavillon de l'entrée (l'administration).

Mais le coût de construction augmenta dans de telles proportions que seules furent achevées quatre maisons et le parc. Les travaux prirent fin en 1914. Le parc devint propriété de la ville de Barcelone en 1923.

Avec une étendue de plus de 17 hectares, le Parc Güell est rempli de formes ondulées, de colonnes ressemblant à des arbres, de sculptures d’animaux et de formes géométriques. La plupart des surfaces sont décorées avec des mosaïques réalisées avec des petits morceaux colorés de céramique.

L’architecte, fortement inspiré par les formes de la nature, a conféré au parc une impressionnante création ornementale dans laquelle il n’y a pas de place pour la rigidité ou le classicisme. Toutes les formes sinueuses et colorées des éléments du parc sont empreintes d’un important symbolisme à la fois politique et religieux.

L’artiste a profité du dénivelé de 60 mètres de la montagne pour créer un chemin d’élévation spirituelle, sommet sur lequel il prévoyait de construire une chapelle qui a finalement été remplacée par le Calvaire, un promontoire situé tout en haut du parc depuis lequel on obtient une vue imprenable sur la ville.

"La place de la nature" avec le plus long banc ondulé du monde (110 m). Ce banc est remarquable : assis dans une boucle, on est à la fois dans un espace intime et ouvert sur les voisins, et sur la place, lieu de rencontres très apprécié.

Le point central du parc est une grande place sur laquelle se trouve un énorme banc de 110 mètres de long, semblable à un serpent recouvert de petits morceaux de céramique.

Dans l’enceinte du parc se trouve la Maison Musée Gaudí, dans laquelle a résidé l’architecte entre 1906 et 1925.

Aujourd’hui, on trouve une collection d’œuvres de l’architecte qui ne nous a pas paru très intéressante.

À côté de l’entrée principale du parc se trouvent deux petites maisons qui semblent être tout droit sorties d’un conte de fées.

Une salamandre fantastique, un des symboles de Barcelone, décoré de trencadis - une technique de mosaïque utilisant des morceaux cassés et dépareillés de faïence ou de verre de couleur

Le parc Güell fut inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco en 1984 pour sa contribution au développement de l'architecture et des techniques de construction à la fin du XIXe siècle et au début de XXe siècle.

Visité en 2008.


08024 Barcelona, Barcelone, Espagne

Accès payant


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