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La petite maison sous la prairie.

  • Alain Foucaut
  • 7 mai 2016
  • 2 min de lecture

l’Islande est un pays en harmonie avec la nature et cela peut se ressentir dans l’architecture de ses bâtiments, suivant où l’on va.

Ces maisons là qui furent les premières habitations des colons, constituent l’une des attractions du pays. Très caractéristiques de la culture, enchevêtrées dans la nature, parfois encastrées dans les collines, elles ont la particularité de se fondre avec le décor du paysage, ce qui a plutôt tendance à protéger les écosystèmes.

Principalement construites en tourbe, puis en bois, les fermes isolées sont recouvertes de tourbe, de chaume et d’herbe. Les toits descendent parfois en continue jusqu’au sol, ce qui les rend difficilement distinguables des montagnes et des espaces verdoyants. La tourbe présente en effet l’avantage d’être facilement manipulable et d’être un bon isolant thermique, grâce à sa forte porosité.

C’ est une matière combustible généralement noirâtre formée à la suite de l’accumulation sur de longues périodes de temps de matière organique morte, essentiellement des végétaux, dans un milieu saturé en eau. L’herbe, qui remplacent les tuiles pousse sans problème sur cette matière, ce qui entretient la maison.

Seule la façade, en bois, simple, transparaît avec la porte pour rentrer et sortir et peut-être quelque fenêtres.

Cette composition confère à ces habitations un pouvoir isolant face aux bruits extérieurs tel que le vent, omniprésent dans l’ile.

Au 9ème siècle, le gazon a été utilisé dans la construction des longues maisons de style nordique (des bâtiments à usages multiples où les gens dormaient et travaillaient à la fois).

Première maison de tourbe (Reykjavík 871±2)

Cette conception a changé plus tard avec une collection de maisons reliées par un passage central qui était tout à fait unique à l’Islande. Une caractéristique de ce type de maison était une section surélevée pour dormir qui était loin de l’entrée et était suffisamment élevée pour qu’elle soit chauffée efficacement. Cette conception a été utilisée jusqu’aux années 1800, quand les maisons une fois de plus se sont jointes, mais ont conservé leurs toits séparés.

Intérieur de maison visible au musée de Skogar

Intérieur de maison visible au musée national islandais

Bien que ces "fermes traditionnelles" soit plus rares de nos jours, certaines d'entre elles ont été aménagées en musée, comme celle de Skogar, et permettent au visiteur de se donner une idée de la façon du mode de vie Islandais de l'époque.

Skaftafell, dans le sud de l'ile, était au départ une ferme importante qui devint propriété du clergé puis du roi. Elle était située à proximité de Estragil au lieu-dit Gömlutún (ruines), mais après les redoutables crues de Skeidará provoquées par les éruptions successives de Grímsvötn, les bâtiments furent reconstruits à flanc de colline dans les années 1830-1850. Aujourd'hui, la nature reprend ses droits!

Si l'on compare avec le bâtiment de l'an 1000 retrouvé à Reykjavik, on se rend compte que près de 800 ans séparent les deux constructions pourtant bien semblables.

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