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Les stèles armoricaines de l’âge du Fer

Plusieurs centaines de ces monolithes (2 000 environ recensés) parsèment de manière encore visible les paysages de l’ouest de la Bretagne.

En effet, les plus beaux exemplaires recueillis au cours du temps, généralement lors de labours un peu plus profonds, ont été implantés près des chapelles ou des églises, ou au bord des fermes. Beaucoup ont été christianisés et ont servi de supports à des croix de chemin.


Ce terme de stèles recouvre en fait une grande variété typologique. Ce sont des blocs, en granite dans leur quasi totalité, très soigneusement taillés et bouchardés et parfois décorés de motifs élaborés ou de simples cupules. P.‑R. Giot a distingué deux principaux types : les stèles hautes, supérieures à 1 m environ, et les autres, les stèles basses (Giot 1965).


Ces stèles peuvent être intégralement ou partiellement couvertes d'inscriptions, de symboles, de gravures ou sculptures, voire de peintures. Souvent associées au domaine funéraire et religieux, certaines études envisagent aussi leurs fonctions commémorative ou géographique.

Et, bien que celles connues soient essentiellement en pierre, il est admis qu'il en existait dans d'autres matériaux (bois, terre, etc.) aujourd'hui disparus.


Stèle gravée de Kermaria (Pont-L’Abbé, 29) en forme de pyramide, à base et à sommet arrondis, dont les quatre faces portent des sculptures. D’après le compte-rendu de sa découverte fait par Pierre Du Chatelier le 30 avril 1895 (BSAF, 1898)

Musée d'Archéologie nationale - Domaine national de Saint-Germain-en-Laye

Moins connues et étudiées, elles sont parfois confondues avec les menhirs néolithiques issus du mégalithisme, généralement non taillés.


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