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Avallon

Le site est déjà occupé avant l’époque romaine. La présence d’un oppidum du peuple gaulois des Éduens en offre le témoignage.

Le nom d'Aballo (Caballo) apparaît pour la première fois sur une monnaie du peuple des Éduens. Ensuite l’itinéraire d’Antonin mentionne Aballone et la table de Peutinger Aballo.

Le toponyme est généralement considéré comme issu du nom de la « pomme » en gaulois suivi du suffixe du neutre « -on ». Cependant des recherches plus récentes montrent qu’aballo- signifie plus précisément « pommier », le simple abalo- (un seul « l ») signifiant « pomme » (cf. gallois afall, breton avallen « pommier » ; gallois afal, breton aval « pomme »). La terminaison toponymique -o/-on, d'où Avallon, est un suffixe neutre localisant et Avallon se comprend donc comme « la pommeraie » ou « le verger ».

Le mot a la même racine que le nom du dieu-arbre Abellio(n), patron de la bonne fructification et protecteur des arbres fruitiers en général.

Il semble que la ville dépendait de la province d’Autun. Le Morvan avallonnais a dû jouer un rôle attractif pour les riches familles gallo-romaines venues d’Autun avec ses sources nombreuses et ses immenses forêts. La ville étant facilement accessible grâce à la via Agrippa construite pour relier Lyon à Boulogne-sur-Mer. À cette époque la ville comporte un temple, un tribunal et un théâtre.

Au VIIe siècle, le moine Jonas mentionne un château nommé Cabalonem Castrum. Mais ce dispositif d'avertissement défensif n'empêche pas des invasions sporadiques de déferler sur la cité :les Sarrasins venus d'Espagne en 731 en Occitanie et y démeurant dans des réduits, tentent des raids parfois fructueux au cœur de la Bourgondie au milieu du VIIIe siècle ; les bandes vikings multiplient leurs incursions après 843.

Les habitants, effrayés, décident d'entourer Avallon d'une grande muraille.

Ce comté traverse les siècles et devient peu après l'an mil un enjeu dans la guerre de succession de Bourgogne que se livrent de 1002 à 1016 Hugues de Chalon (comte de Chalon et évêque d'Auxerre, fils du comte de Chalon et d'Autun Lambert) et Otte-Guillaume, neveu du précédent. Otte-Guillaume s'appuie sur les comtés d'Autun, Auxerre, Beaune et Avallon. Pour cette raison, la cité d'Avallon subit un siège très rude en 1005. Elle est finalement prise par le parti adverse.

Avallon devient un centre du pouvoir ducal à l'époque des ducs capétiens, puis des ducs Valois. La cité faisait partie du diocèse d'Autun et comportait déjà trois lieux de culte durant le haut Moyen Âge : Saint-Martin-le-Vieux (reconstruit à la fin du XIIe siècle et encore partiellement en élévation), Saint-Julien, rasée pendant la Révolution et, dans le castrum, Sainte-Marie, devenue église Saint-Lazare.

Depuis l'Antiquité, la ville fut protégée par une enceinte.

On peut seulement voir aujourd'hui ce qui reste des remparts de la fin du Moyen Âge et de la Renaissance,

soit, en particulier, la Tour Gaujart (1438) et la Tour de l'Escharguet (1522).

Les habitants d'Avallon ont obtenu en 1214 une charte de franchise, qui les exonérait de certaines taxes. En 1456 fut construite la belle Tour de l'Horloge,

depuis laquelle était organisé le guet (la ville a été très attaquée pendant la guerre de Cent Ans).

Quelques maisons anciennes à pans de bois (XVe siècle) sont encore debout dans le centre-ville et bien restaurées.

La Maison des sires de Domecy

Office de Tourisme d'Avallon

6 Rue Bocquillot, 89200 Avallon

accès libre

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