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Rochefort-en-Terre

Sis sur un promontoire rocheux, le village est très tôt devenu une place forte entre terre et mer, d'où sa première appellation de Roche Forte. Son histoire est aussi celle de ses châteaux et de sa collégiale.

L'église et le calvaire.

Des fouilles archéologiques ont révélé des traces gallo-romaines attestant d’une présence remontant à plus de 2000 ans dans ce secteur de la Bretagne. Ce site s’avère en effet stratégique, par sa situation et les caractéristiques géologiques du massif des landes de Lanvaux à cet endroit. Au débouché de la vallée de Gueuzon, Rochefort-en-Terre se dresse en effet sur un promontoire, point de passage obligé entre les communes de Malestroit, située à l’intérieur des terres, et la Roche-Bernard, qui s’ouvre vers la mer.

Les traces écrites restent évidement très succinctes voir inexistantes, selon les périodes étudiées, et les premières certitudes sont du XI siècle.

Le prieuré Saint-Michel de la Grêle fut fondé dès le XIe siècle par l'un des premiers seigneurs de Rochefort à l'emplacement de la chapelle Saint-Michel.

La cité est dotée au XIIe siècle d'un château construit sur l'éperon rocheux par les seigneurs de Rochefort. Il a été construit selon un plan pentagonal et prend la place d'anciennes fortifications gallo-romaines. Le bourg se développe à partir du château et son nom apparaît en 1260 sous la forme de Rupes castris. Il comporte de nombreux services administratifs et est le siège d'une seigneurie puissante : dès le XIIe siècle, la châtellenie de Rochefort figure parmi les principales seigneuries du pays vannetais. Le domaine seigneurial s'étendait sur plus de 5 000 hectares.

Le plus ancien seigneur de Rochefort connu est Thibaud, qui vivait en 1280. Cette seigneurie fut érigée en châtellenie en 1304 en faveur de Thébaud par le duc Jean Ier de Bretagne ; Guillaume IV de Rochefort fut évêque de Léon entre 1346 et 1349 ; en 1374, la seigneurie passa aux mains de la maison de Rieux par le mariage le 16 février 1374 de Jean III de Rieux (1377-1431), avec Jeanne de Rochefort. En 1440 Jean de Rieux fonda le monastère des Cordeliers de Saint-François de Bodelio, situé à Malansac.

Le 30 mars 1498, Jean IV de Rieux, sire de Rieux et de Rochefort, ordonne que pendant toute sa vie, en l'église de La Tronchaye, soient dits tous les jours « matines, prime, tierce, sexte, none, vêpres et complies, avec une messe votive, à diacre et sous-diacre, comme dans les églises cathédrales ou collégiales ». En conséquence il créa six chapelains et un doyen, et assigna aux premiers trente livres monnaie de rente, et aux seconds quarante livres, et quinze livres qu'il promit pour l'entretien du luminaire. Son fils Claude de Rieux (1497-1532), rendit cette fondation perpétuelle par ses lettres du 1er juin 1527.

La châtellenie s'étendait sur une dizaine de paroisses ; au sud, celles de Limerzel, Questembert, Péaule, Caden fournissaient les ressources issues de la culture et de l'élevage ; au nord, celles de Pluherlin et Malansac le bois des Landes de Lanvaux ; au centre se situait le bourg aux fonctions artisanales et commerçantes.

Attesté sous la forme latine Rupes Fortis en l'an 1260. Roc'h-an-Argoed en breton.

Si le toponyme français est une traduction littérale du toponyme latin, la traduction du toponyme breton serait "Rocher de l'Argoat", « Rocher du pays des terres ».

La cité possède plusieurs labels qui en disent long sur son intérêt touristiques : “Plus beaux villages de France”, “Petites Cités de Caractère” et “Villes et Villages Fleuris de France”. En 2016, le village a même été élu village préféré des français dans une émission de télévision !

Visité en 2021.


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