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Orléans, ville de la Renaissance

Orléans, ancienne ville royale, est alors une cité vivante et prospère grâce à la Loire et la proximité de Paris.

Un renouveau artistique de grande ampleur, inspiré de l’art de vivre italien introduit, notamment, par François Ier…

Les édifices religieux sont reconstruits, les rues s’élargissent, la bourgeoisie aisée érige de belles demeures. Il est encore possible aujourd’hui d’admirer l’architecture élégante des hôtels particuliers, le raffinement de leurs ornements aux motifs italianisants, les médaillons et têtes sculptés ainsi que multiples façades à pan de bois mêlant pierre et brique…

Suite à la guerre de Cent Ans, Orléans s’agrandit avec la construction de sa dernière enceinte et devient un vaste chantier : constructions neuves ou mises au goût du jour d’anciens édifices religieux, publics ou d’habitations. L’Université orlénaise est alors au sommet de son rayonnement avec la présence de quelques grands noms (Jean Calvin, Érasme, Guillaume Budé, François Rabelais…).

Le décor des architectures, marqué par le gothique flamboyant jusque vers les années 1520-30 (portails des églises Saint-Paul, Saint-Euverte, Notre-Dame-de-Recouvrance), adopte peu à peu les motifs italianisants (hôtels de la Vieille-Intendance, des Créneaux et Euverte-Hatte).

Nombre de maisons des XVe - XVIe siècles présentent des façades en pan de bois qui, elles aussi, déclinent sur leur façade un décor renaissant.

Dans les années 1540-50, nobles et bourgeois se font élever des demeures en pierre ou en brique ornées de motifs classiques (ordres, frontons) traduisant parfois l’influence des recherches de l’architecte du Cerceau. Hôtel Groslot, Hôtel Cabu,


Hôtel Cabu (vers 1550) Square Abbé-Desnoyers Cet hôtel a été construit pour Philippe Cabu, avocat au Châtelet d’Orléans, seigneur d’Arbelay et de Villarson. Sa façade donnant sur la place actuelle n’est pas sa façade principale, l’entrée se faisant à l’origine par la rue CharlesSanglier.

Hôtel des Créneaux,


Hôtel des Créneaux (1503-1513) 32 rue Sainte-Catherine, voûté de croisées d’ogives supportées par des consoles sculptées d’animaux et figures fantastiques, il rappelle l’époque où le sel était entreposé dans les caves adjacentes au passage et où les échevins étaient responsables de sa vente au peuple. Doté d’une magnifique façade XVIe siècle – subtil mélange des styles gothique et Renaissance – l’Hôtel des Créneaux abrita le premier hôtel de ville, puis, dès la Révolution, le siège du tribunal, avant d’accueillir enfin, de 1825 à 1981, le Musée des Beaux-Arts d’Orléans.

Maison de la Coquille, maisons à pans de bois… Orléans possède un remarquable ensemble de monuments et façades Renaissance !

Visité en 2022.


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