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Les Cabanes du Breuil

  • Alain Foucaut
  • 22 avr. 2021
  • 2 min de lecture

Leur origine reste un mystère, on sait cependant qu’elles servirent d’habitat rural aux bénédictins de Sarlat jusqu'au milieu du XVe siècle:

« Au Moyen Âge, les cabanes du Breuil étaient habitées par les Bénédictins de Sarlat ». La preuve en serait un acte de vente de « 1449, date de la plus vieille trace écrite affirmant leur existence ». Cependant ce document n'a jamais été publié et ses coordonnées comme sa teneur sont tenues sous le boisseau.

De plus, Calpalmas n'est pas Le Breuil (D'après les cadastres, le lieudit est non pas Le Breuil mais Calpalmas). Dans son livre, Les cabanes en pierre sèche du Périgord, paru en 2002, François Poujardieu écrit que « Le Breuil était un des domaines des Bénédictins du Chapitre de l'Évêché de Sarlat, mais il est écrit nulle part qu'existaient les cabanes que nous voyons aujourd'hui ». Il ajoute : « La propriétaire affirmait, il y a vingt ans, que les cabanes auraient été construites ou entièrement remaniées par son grand-père, au début du XXe siècle ». Quoi qu’il en soit, l’architecture des cabanes de Calpalmas renvoie à celle des cabanes de pierre à toiture conique ou campaniforme visibles en d'autres points du Sarladais et dont le mouvement de construction va du milieu du XVIIIe siècle à la fin du XIXe.

Toujours selon le site Internet, des artisans ruraux (un forgeron, un bourrelier et un tisserand) auraient loué certaines des cabanes pour y exercer leur activité mais aucun élément textuel n'est apporté qui corroborerait la chose.

Dans la cabane qui aurait servi au forgeron, trône un gros soufflet devant un renfoncement de maçonnerie servant d'âtre. Une carte postale des années 1970 montre cette même cabane servant de bergerie : une dizaine de brebis en sort, sous la houlette des agriculteurs de l'époque.

Depuis 1950, ce patrimoine est conservé au sein d'une ferme familiale.

Les cabanes présentent, dans leurs formes et leurs procédés, une remarquable unité architecturale. En pierre sèche revêtue d'une couverture de lauzes, elles ont servi de décor à de nombreux films tels que « La Belle au Bois Dormant », « Jacquou le Croquant » ou encore « Les Misérables ».

Contiguë aux cabanes du Breuils, une carrière de lauzes vous invite à découvrir les techniques de construction en pierre sèche.

Visité en 2003.



1790 Route des cabanes, 24200 Saint-André-d'Allas

Accès payant


Sources:

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