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Le square Georges-Cain, dépôt lapidaire du musée Carnavalet

Créé en 1923, le square s'étend sur 2 128 m2. Bordé au nord et à l'est par le musée Carnavalet (à l'est, l'hôtel Le Pelletier de Saint-Fargeau, et au nord, son ancienne orangerie), et au sud par le lycée Victor-Hugo, il est clôturé à l'ouest par une grille qui donne sur la rue Payenne.

Construit à l'endroit où s'étendaient dès le xiiie siècle d'importants terrains maraîchers baptisés « culture Sainte-Catherine », propriété des chanoines de Sainte-Catherine-du-Val-des-Écoliers, le jardin est ouvert au public depuis 1931.

Au centre du jardin, au milieu d'un parterre de fleurs, s'élève une statue en bronze représentant une jeune femme nue, debout, tenant un foulard dans le dos.

Cette œuvre d'Aristide Maillol, dénommée Île de France, a remplacé une précédente sculpture de Philippe Magnier intitulée Flore et son char.

Tout autour du square, sur les murs et dans les coins, sont éparpillés en un ordre anarchique et sans indication muséographique des pièces archéologiques issues de l'histoire de Paris.

On y trouve notamment des vestiges datant de la Renaissance de l’ancien Hôtel de ville, ou le fronton du pavillon central (et son horloge) du palais des Tuileries ou encore des sarcophages mérovingiens.

Fenêtre de l'hôtel de Thou

Rosace de l'ancien Hôtel de Ville

Fronton du pavillon central du Palais des Tuileries détruit

En dessous de l’horloge, un groupe sculpté sous Louis XIV provient du château de Saint Germain en Laye.

Ce « dépôt lapidaire du musée Carnavalet » s'est nourri de la guerre civile de 1871 et de la dispersion des collections du premier musée des monuments français ainsi que quelques fragments de sculptures et des frontons du grenier à sel de Paris. La mousse et les pluies acides les ont considérablement détériorés.

Très ombragé, le square est planté de nombreuses essences, il se distingue par la présence d'un arbre remarquable, un figuier, Ficus carica, centenaire et celle d’un arbre de fer, Parrotia persica, essence originaire du Caucase appelée ainsi en raison de la dureté de son bois.

Peintre et écrivain, Georges Cain (1856-1919) fut le premier conservateur du musée Carnavalet - Histoire de Paris, et cela pendant 17 ans (entre 1897 et 1914.

Visité en 2020.

8 Rue Payenne, 75003 Paris

Accès libre

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