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L'île de Saint Cado et l'îlot rocheux de Nichtarguer

L'île de Saint Cado est un lieu incontournable de la Ria d'Etel, sur la commune de Belz dont le nom provient du dieu celte Bel, plus connu sous le nom de Belenos, le brillant.

Un lieu hors du temps ! Une vingtaine de maisons, un calvaire, une chapelle et une fontaine … un concentré de Bretagne.

La maison de Nichtarguer, avec ses volets bleus est la carte postale de Belz.

Vous emprunterez le pont (légendaire*) récemmment rénové pour faire le tour de l'île à pied.

La maison de Nichtarguer ou la maison de l’huître (En Istra ar Guer)

Construite vers 1890, à l’initiative d’un gros négociant Etellois qui voulait se lancer dans l’ostréiculture. Ayant différents parcs ostréicoles dans la Ria, notamment autour de l’îlot, il avait souhaité construire pour y abriter un gardien de parcs et sa famille.

Occupé successivement par plusieurs familles, la dernière famille à l’occuper est la famille Portanguen. Ils sont arrivés après-guerre pour être gardiens, ils ont tout de suite exploité les parcs et y ont vécu de nombreuses années. Les enfants Portanguen ont vécu enfants quelques années sur l’îlot avant que leurs parents ne construisent une maison au village pour des raisons de commodité. La famille a continué à utiliser la maison aux volets bleus pour leur entreprise ostréicole.

Les différents gardiens ont profité d’un bail délivré par l’Etat car la maison fait partie du domaine maritime qui est inaliénable. Depuis de nombreuses années, la mairie de Belz s’occupe de l’entretien de la célèbre petite maison aux volets bleus, joyau de la Ria d’Etel.

Visité en 2020.

* La légende

Le moine Cado bâtit un oratoire sur son ile, où les fidèles, de plus en plus nombreux, virent l’écouter. Lassé de voir les frêles embarcations chavirer entre l’ile et le continent, il décida de construire un pont.

Mais trop pauvre pour acheter les matériaux nécessaires pour construire une digue de 300 pieds de longueur se serait adressé au diable. Celui-ci aurait accepté de faire le travail en une seule nuit à condition que le premier individu qui passerait sur le pont lui appartienne.

Le lendemain matin, le diable vint annoncer au solitaire que le pont était achevé et alla se poster à l’extrémité sud, afin d’être en mesure de saisir la proie qui lui avait été promise. Cado sortit de l’ermitage et s’avança sur le pont, puis lança tout à coup sur le pont un chat qu’il avait caché sous son manteau et le poursuivit jusqu’à ce qu’il ait atteint l’autre rive où le diable était en sentinelle. Le Diable, berné, entra dans une colère noire et voulut détruire son œuvre. Mais il ne put le faire, car le saint l’avait déjà béni…

Là, deux versions de l’histoire. La première parle de Cado qui, voulant empêcher le Diable de détruire le pont en se battant avec lui, glissa sur le rocher où son pied laissa une trace. La deuxième raconte que Cado, voyant le Diable en pleine déconfiture, rit tant qu’il perdit l’équilibre et glissa. Quoi qu’il en soit, la marque de son pied sur le rocher s’appelle aujourd’hui la « glissade de saint Cado », et les gens, autrefois, ne passaient pas devant sans s’incliner. La trace fut protégée par une grille et une croix y fut érigée, devenue le calvaire de Pen-er-Pont.

L'île de Saint Cado et l'îlot rocheux de Nichtarguer en 1986 !

Rivière d'Étel, 56550 Belz

Accès libre

Sources:

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