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Église Notre-Dame-de-l'Assomption d'Amponville

L'édifice faisait à l'origine partie du prieuré de l'abbaye Saint-Victor,pratiquement disparu, qui la jouxtait au nord.

Il offre la particularité de ne pas posséder de portail ouest ; l'accès latéral actuel, sur le côté sud, a été aménagé au XVIIIème siècle.

Le clocher à baie géminée et double bâtière, caractéristique du Gâtinais possède encore une corniche torsadée sur une rangée de modillons très vraisemblablement romans.

La nef et le chevet plat ont été édifiés fin XIIème-début XIIIème,

avec chapiteaux à feuilles et à crochets, et culs de lampe ornées de têtes humaines.

L'église est entièrement voûtée - les voûtes actuelles semble dater de la fin du XVème siècle ou du début XVIème (importante période de reconstruction qui a suivi la guerre de cent ans). C'est à cette époque qu'a été ajouté le collatéral sud, qui rend aveugle deux oculus du choeur.

Le décor peint des deux voûtes du choeur (faux-appareillage ocre) et les peintures murales représentant la scène dite des Trois morts et des Trois vifs (que l'on retrouve, de même facture, dans l'église voisine de Fromont) sont également fin XVème-début XVIème.

Scène destinée à faire prendre conscience de la vanité des biens et plaisirs d’ici bas face à la destinée inéluctable qu’est la mort et l’urgence qu’il y a à sauver son âme sur terre.

Deux blasons peints à l'entrée du choeur évoquent d'ailleurs les années 1491-1498 , et les mariages royaux de Charles VIII puis Louis XII (blason à trois fleurs de lys) avec Anne de Bretagne (blason à cinq hermines).

De part et d’autre du chœur se dressent deux stèles du xviiie se rapportant au frère Louis Guillet, chanoine de Saint-Victor et prieur d’Amponville. L’une a été dressée par lui en mémoire des prieurs qui l’ont précédé, l’autre par sa sœur, Elisabeth Guillet veuve Charron, pour le repos de l’âme de son frère et en hommage à son dévouement pour l'instruction des enfants pauvres de la paroisse.

L’église Notre-Dame-de-l’Assomption possède une Piscine liturgique à arc trilobé, aussi nommée « Lavabo », équipement lié au rituel de purification assez rare en France.

Une sacristie a été par la suite accolée au bas-côté, vraisemblablement au XVIIIème siècle.

Visité en 2020.

15, rue Grande, 77760 Amponville

Accès libre

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