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La source de la Douix à Chatillon-sur-Seine

Elle jaillit dans un site ravissant, au pied d'un escarpement rocheux haut de plus de 30 m, environné de verdure.

Cette source est dite de type vauclusien parce qu'elle collecte les eaux des infiltrations du plateau calcaire pour ressurgir à la verticale.

Le débit normal est de 600 l par seconde, mais peut atteindre 3 000 l en période de crue, l'hiver. L'eau jaillit alors à gros bouillons.

Le nom Douix est caractéristique du nord du département de la Côte-d'Or, en particulier du Châtillonais, où il désigne une anfractuosité rocheuse. Ce vocable qui n'est pas attesté avant l'an mil dérive d'après Armand Viré de la forme celtique ardoux signifiant « la fontaine » ou « la source » et selon Paul Lebel il est à rapprocher de dhuys en Champagne, deuille en Meuse, doye en Franche-Comté, doua en Lyonnais. A noter que la divinité gauloise associée aux eaux souterraines se nomme Divona.

Cette source a été un lieu de culte celtique, notamment de la divinité topique Divona, dès le Hallstatt moyen, comme l'attestent les quelque 350 fibules de fer et de bronze trouvées en 1996 lors de l'assèchement par pompage pour explorer le site.

La tradition s'est perpétuée jusqu'au XVIIIe siècle car l'on a retrouvé de nombreuses épingles de cette époque. Les fouilles ont également permis la découverte d'environ 40 ex-votos gallo-romains sous forme de sculptures en calcaire (exposées aujourd'hui au Musée du Pays Châtillonnais à Châtillon-sur-Seine).

Avec la christianisation, la source a été placée sous le patronage marial, une statue de la Vierge Marie étant disposée dans une niche aménagée dans la falaise.

Toutefois aucun vestige médiéval n'a été découvert jusqu'ici sur le site qui fait toujours l'objet d'investigations spéléologiques.

Pour en savoir davantage, cliquez ici.

Rue de la Douix, 21400 Châtillon-sur-Seine

Accès libre

Sources:

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