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La maison de Claude Monet à Giverny

Alors que son bail à Poissy se termine en avril 1883, Monet recherche une vaste maison à loyer modique à l'écart de Paris, de ses rivalités et ragots, notamment parce qu'il vit avec une femme mariée, Alice Hoschedé.

En visitant les confins du Vexin, il découvre, de la portière du petit train entre Vernon et Gasny, Giverny, un petit village de 279 habitants. Finalement, il tombe sur une « maison de paysan » au lieu-dit le Pressoir, bordée par la rue du Haut ou du Village et le chemin du Roy.

Elle est précédée d'un jardin potager et d'un verger, le Clos normand. L'ensemble clos de murs s'étend sur 96 ares.

Son propriétaire, Louis-Joseph Singeot, consent à la louer et Monet s'y installe le 29 avril 1883. Un mois plus tard, il transforme alors le jardin, construit trois serres et achète, de l'autre côté du chemin du Roy, un terrain où, après de nombreuses difficultés administratives, il réussit à creuser un étang puis construit le pont japonais en 1895 pour que la lumière passe sous le pont et éclaire l'ombre. Il achète la propriété en 1890.

La maison où vit Claude Monet de 1883 à 1926 est réaménagée à ses soins : gardant le crépi rose,

il la repeint aux couleurs de sa palette : portes et volets verts ; salle à manger jaune de chrome vif, ornée d'estampes japonaises des XVIIIe et XIXe siècles à la dominante bleue,

cuisine avec ses murs carrelés de faïence bleu et blanc en céramique de Rouen, et ses meubles laqués bleu ciel.

De même pour le jardin, il fait détourner un bras de l'Epte pour alimenter un étang franchi par le pont japonais. Collectionneur de revues horticoles, il se montre perfectionniste pour son jardin : engageant jusqu'à sept jardiniers, dont l'un est chargé quotidiennement d'enlever les gouttes de pluie ou de rosée sur les nénuphars.

Lors du décès de Claude Monet, le 5 décembre 1926, Michel, son seul fils survivant, hérite de la propriété de Giverny, des tableaux qui s’y trouvent et de l’importante collection de 243 estampes japonaises.

Préférant courir les safaris en Afrique, il n’est pas attiré par la demeure familiale. Blanche Monet-Hoschedé, fille d’Alice et veuve de Jean, le fils aîné de Monet, entretient la maison et le jardin, avec l’aide du chef jardinier Lebret. À la mort de Blanche en 1947, le jardin est presque abandonné et la nature reprend ses droits…

Mais depuis, la Fondation Claude Monet présente les jardins et la maison de Claude Monet. Avec 530 000 visiteurs par an en 2010, elle est le deuxième lieu le plus visité en Normandie après le Mont-Saint-Michel. Depuis cette date, la fréquentation augmente atteignant 570 000 en 2012 puis 580 000 en 2013 pour atteindre 627 000 visiteurs en 2014, ce qui conforte sa deuxième place de site touristique de Normandie.

La maison et les jardins ont reçu respectivement les labels « Maison des Illustres en 2012 » et Jardin remarquable en 2011. La propriété fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 avril 1976, Classé MH (1976).

84 Rue Claude Monet, 27620 Giverny

Accès payant

Sources:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Fondation_Claude_Monet

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