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Merveilles du XIIIe au XIXe siècle, les vitraux de la cathédrale de Sens

Première cathédrale gothique de France, l'édifice sénonais est moins connu pour ses vitraux, qui rivalisent pourtant avec ceux de Bourges ou de Chartres.

De magnifiques vitraux éclairent l'ensemble, scènes de la vie de Thomas Becket, la Parabole des deux fils (XIIIème siècle), Arbre de Jessé et roses (XVIème siècle). Le vitrail se lit de bas en haut, tantôt de gauche à droite, tantôt de droite à gauche. Parfois, les deux vignettes d'un même niveau illustrent deux aspects d'un même moment et sont à lire en correspondance l'une de l'autre. Une inscription latine accompagne chaque vignette. Une suite de verrières qui permettent de retracer l'histoire du vitrail depuis le début du (XIIIème siècle) jusqu'au (XIXème siècle).

Citons en premier lieu les quatre célèbres fenêtres du début du (XIIIème siècle) qui éclairent le déambulatoire Nord. On y découvre le martyre du Saint Archevêque de Canterbury Thomas Becket,

la vie de Saint Eustache, patron des chasseurs,

et deux paraboles de Luc, celle du Fils Prodigue et surtout celle du Bon Samaritain. Cette dernière résume la parabole en trois épisodes qui symbolisent les trois étapes de la Chute, de la Loi et de l'Incarnation, dans le déambulatoire Nord du choeur et rivalisent en thème et en qualité avec celles de Chartres et de Bourges, le Bon Samaritain, St Eustache, St Thomas Becket, l'Enfant Prodigue".

Autre grand ensemble, celui des verrières du début (XVIème siècle) visibles dans les deux bras du transept. Au Sud , oeuvres de maîtres verriers Troyens,

l'Arbre de Jessé, la vie de St Nicolas et l'immense rose à six branches du Jugement dernier, surmontant le martyre de St Etienne.

Au Nord, des verriers Sénonais ont illustré l'histoire des Patriarches et représenté seize Saints prélats Sénonais, on remarque surtout la splendide rose à cinq branches du Concert céleste qui présente les anges jouant de tous les instruments de musique du début de la Renaissance.

Datant des années (1530), il faut aussi signaler dans le bas côté Sud de la Nef le vitrail de Saint Eutrope, 1er Evêque de Sainteset dans la chapelle du Sacré Coeur celui de la Sybille de Tibur montrant à l'Empereur Auguste la Vierge à l'Enfant dans le ciel.

Notons aussi le vitrail du (XVIIème siècle) des huit Saints protecteurs, quatre hommes et quatre femmes, ainsi que celui du (XVIIIème siècle) du Christ en croix.

Place de la République, 89100 Sens

Accès libre

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