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D'autres petits bouts de la Bastille

Je vous ai déjà parlé de la Bastille, mais cet hiver, a l'occasion des fortes chutes de neige, j'ai dû emprunter le métro. Et je suis tombé par hasard sur des vestiges des murs.

On peur admirer sur le quai de la station Bastille sur la ligne 5 du métro en direction de Bobigny un morceau du mur de la contrescarpe du fossé de la bastille qui, tout comme pour les vestiges du soubassements de la tour de la Liberté , furent mis à jour lors du percement de la ligne 1 en 1899.

L'escarpe est le talus ou le mur qui borde le fossé du côté de la place et qui fait face à l'ennemi. La contrescarpe est opposée à l'escarpe : c'est donc le talus du fossé qui se trouve du côté de la campagne ou de l'ennemi.

Ils furent soigneusement remontés ultérieurement dans cette station.

Place de la Bastille 75011 Paris

Le prix d'un ticket de métro !

Au musée Carnavalet, on peut y voir une maquette: Dès le lendemain de la prise de la Bastille, on voulut conserver des souvenirs. L'entrepreneur Palloy, chargé de sa démolition, s'y employa activement, faisant réaliser de nombreux objets-reliques à partir de matériaux de l'édifice. Ce type de "maquette" fut adressé à tous les départements, et exhibé lors des fêtes patriotiques.

Mais aussi les clés de la porte de la tour de la liberté.

Et les menottes retirées à l'un des sept prisonniers de la Bastille, le 14 juillet 1789.

Auguste-Claude Tavernier qui avait tenté d'assassiner Louis XV lors des chasses en forêt de Sénart et qui était enfermé depuis le 4 août 1759, soit depuis 30 ans.

Le comte Jacques-François Xavier de Whyte de Malleville, atteint de folie et enfermé à la demande de sa famille.

Le comte de Solages emprisonné depuis 1784 à la demande de son père pour des « actes monstrueux ».

Quatre faux monnayeurs : Jean Lacorrège, Jean Béchade, Jean-Antoine Pujade, Bernard Larroche.

Les faux monnayeurs disparurent dans la foule dès leur libération. Les trois autres furent portés en triomphe dans les rues. Les deux premiers furent de nouveau incarcérés dès le lendemain à l'hospice de Charenton. Le comte de Solages regagna son pays près d'Albi où il décéda vers 1825.

Musée Carnavalet

16 Rue des Francs Bourgeois, 75003 Paris

Accès payant

Un autre moyen de fouler du pied les pierres de la Bastille: Le pont de la Concorde !

Il a porté les noms de pont Louis-XVI, pont de la Révolution, pont de la Concorde, à nouveau pont Louis-XVI pendant la Restauration (1814), et définitivement pont de la Concorde depuis 1830. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 12 juin 1975. L'architecte Jean-Rodolphe Perronet, qui a créé en 1775 avec Daniel-Charles Trudaine l'École royale des ponts et chaussées (aujourd'hui École nationale des ponts et chaussées), est chargé en 1787 de la construction de ce pont en arc. Ce pont était en projet depuis 1725, lors de la construction de la place Louis-XV (aujourd'hui place de la Concorde), pour remplacer le bac qui assurait alors la traversée à cet endroit. Assurant la construction en pleine tourmente révolutionnaire, il utilise pour la maçonnerie des pierres de taille provenant de la démolition de la Bastille, prise d'assaut le 14 juillet 1789. La construction sera terminée en 1791.

Le symbole est alors de faire en sorte «que les patriotes foulassent aux pieds chaque jour les débris de l’exécrable forteresse ! »

Pont de la concorde 75007 Paris

Accès libre

Sources:

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