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L'horloge solaire portative de Domjulien

Moins connue que les "tablettes de Grand" mais non moins intéressant. D'ailleurs, après plusieurs mois d'absence, les tablettes zodiacales du site gallo-romain de Grand, et le cadran solaire portatif de Domjulien prêtés pour exposition à l'institut des Mondes anciens de New-York sont enfin de retour au Musée départemental d'art ancien et contemporain d'Epinal.

L'horloge solaire portative a été découverte en 1826 à Domjulien dans les Vosges. L'aiguille amovible placée au sommet du cylindre (le gnomon) permettait de donner l'heure solaire par l'hombre projetée sur la grille. On distingue encore la gravure des calendes de janvier IAN et de février FEB. C'est un des rares exemplaires Français !

Des les temps les plus recules de l’Antiquité, les hommes ont pris en compte le temps qui passe et tente

de le mesurer. Ils ont mis au point des instruments permettant de rythmer la vie, comme a Athènes, ou la

clepsydre servait a calculer le temps de parole de chaque orateur au tribunal. A Rome, l’horloge a eau, un

instrument donnant l’heure, fit son entrée pour la première fois dans l’Urbs en 159 ou 158 av. J.-C. sous

l’égide de Scipion Nasica. Mais bien avant cela, le premier cadran solaire avait été installe a Rome, en 263

av. J.-C. au temple de Quirinus, puis transfère sur une colonne, sur le forum, près des Rostres, lors de la

première guerre punique en signe de victoire après la prise de Catane en Sicile. Toutes ces indications nous

sont fournies par les auteurs anciens, tel Pline l’Ancien qui rapporte des propos tenus par Varron. Cela

nous apprend que la mesure du temps n’est pas seulement vouée a régler les taches quotidiennes, elle

prend aussi une valeur dans la vie judiciaire et administrative des cites et une valeur très symbolique dans

la vie politique et religieuse, mais aussi philosophique. Les cadrans solaires sont des objets du quotidien a la fois pratiques et hautement symboliques. Ils permettent de se repérer dans le temps et sont de plus en plus

indispensables; de ce fait, leur nombre n’a cesse de croitre sous l’Empire.

La découverte de nouveaux cadrans solaires dans l’ensemble de l’Empire romain n’est donc pas négligeable.

Vitruve, dans son traite De architectura, et Cetius Faventinus, dans son Artis architectonicae privatis usibus

adbreviatus, signalent de nombreux modèles qu’ils décrivent et dont l’existence est corroborée par les

découvertes archéologiques. Toutefois, si les cadrans solaires fixes sont assez nombreux, environ 550

recenses actuellement, les cadrans portatifs sont plus rares: on n’en compte que 25.

Article très intéressant sur les cadrans solaires portatifs antiques ICI.

1 Place Lagarde, 88000 Épinal

Accès payant

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