top of page

Une petite page d'Issoire

Attestée sous la forme Iciodorensium au VIe siècle : du nom d'homme gaulois Icius et durum (« forteresse »).

Le nom de la ville s'est écrit pendant longtemps Yssoire. Le Y qui apparaît dans les armoiries en témoigne. C'est à partir de la Révolution que l'orthographe moderne Issoire s'est imposée. En auvergnat, la ville s'appelle Suire. « Issoire la Belle » garde à travers son vocable le souvenir d'une origine gallo-romaine. Plusieurs objets datant de cette époque furent découverts dès 1780 : urnes antiques, monnaies gauloises et romaines, vases funéraires gallo-romains.

C’est vers le milieu du IIIe siècle que le premier évêque d’Auvergne, saint Austremoine, fit construire dans la ville un monastère. Nous étions alors en plein essor du christianisme dans un Empire Romain alors en crise. En 474, à la toute fin de l’Empire Romain, les Wisigoths passent par Issoire. Le monastère ne se relèvera pas des pillages, et tombera dans l’oubli. Ses reliques furent transférées à Volvic, puis à l'abbaye de Mozac. En 816, des moines bénédictins venus de Charroux dans le Poitou et fuyant les invasions normandes, se réfugient dans la région, à Saint-Yvoine. L'un d'entre eux, nommé Gislebert, se rend à Issoire et décide de reconstruire l'ancien monastère de Saint-Austremoine. Le nouveau monastère sera consacré en 937 par Bernard, évêque de Clermont, sous le double vocable de Saint-Pierre et Saint-Austremoine.

La vieille ville a gardé son plan ancien, les boulevards d’aujourd’hui ont remplacé les fortifications d’hier. En flânant dans les rues, découvrez la Tour de l’Horloge, l’ancien beffroi communal.

La Tour de l'Horloge aurait été commandée au XVe siècle par Austremoine Bohier et son frère Antoine, tous deux marchands et consuls d'Issoire. La Tour, appelée beffroi, cumule plusieurs fonctions : tour de guet, maison communale, tandis que sa cloche rythme la vie quotidienne des Issoiriens. Sa silhouette actuelle date de sa restauration en 1830.

Son aménagement récent, auquel s'ajoute celui du bâtiment voisin, l'ancien pensionnat Sévigné, en fait un lieu surprenant que son architecture résolument contemporaine incite à la découverte et à l'étonnement.

Des expositions y sont organisées à l’année et le belvédère offre un point de vue unique sur la ville et les massifs environnants : le Sancy, la chaîne des Puys, le Cézallier.

En vous promenant dans le dédale des ruelles d’Issoire, vous découvrirez une collection d’hôtels particuliers des 15ème et 18ème siècles comme la maison dîte "des Arcades".

C'est l'un des derniers exemples des constructions à arcades qui occupaient autrefois la place.Cette construction présente une particularité : un rez-de-chaussée (et en particulier, les arcades) réservé aux commerces (boucherie vraisemblablement) et les étages pour l'habitat.

Cependant, les étages de la maison ont été remaniés au 18e alors que le soubassement date du 15e.Cette maison vit naître Gabriel ROUX (1833) précurseur de la découverte de la pénicilline et des antibiotiques.

L'hôtel Clément du 15e (son époque de construction) il a gardé les arcades, sa génoise (corniche à plusieurs niveaux de tuiles) et ses éléments de décors.

Puis, il fut remanié au 17e et au 18e (percements).Elément intéressant : la niche angulaire qui conserve une copie "moderne" de la statue de Saint-Austremoine.

Au cœur de la ville, la colorée place de la République s’anime pour un magnifique marché tous les samedis matin.

Office de Tourisme du Pays d'Issoire

9 Place Saint-Paul, 63500 Issoire

Mots-clés :

articles recents: 
recherche par TAGS: 
bottom of page