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Les trésors de l'abbaye de Fleury

A l'intérieur de la grande église abbatiale les principales choses à remarquer sont la mosaïque décorative autour de l'autel,

Abbaye du mont Cassin

et les nombreux chapiteaux richement sculptées qui ornent les colonnes (quand on les regarde, rappeler qu’à l'origine ils auraient tous été peints de couleurs vives, même si la peinture a largement disparu aujourd'hui).

Ce petit monstre ressemble bigrement a Stitch (Lilo et Stitch de Disney)

Entre 1531 et 1535, l'abbé commendataire, le cardinal Duprat, pour s'attirer l'affection de ses moines, fait venir d'Italie des pierres de marbre, jaspe, porphyre et serpentine pour daller le sanctuaire. Les dates de pose sont controversées, la création des paliers en pente douce à 3 % sont du XVIe siècle ou en deux étapes 1642 et 1660. Les fouilles de 1958 montrent, par la découverte de dallage similaire dans le chœur, que les pierres du cardinal Duprat ne constituent pas la totalité du pavement actuel qui semble utiliser des éléments d'une église antérieure. C'est une oeuvre romaine du 4è ou du 5è siècle. Il fut apporté vers l'an mil pour orner l'église précédente.

Philippe Ier demandera à être enterré à l'abbaye de Fleury auprès de St Benoît plutôt qu'à l'abbaye de St Denis et ce en raison de ses fautes. Il avait été excommunié suite à la répudiation de sa femme Berthe de Hollande pour se remarier avec Bertrade de Montfort qu'il avait enlevée à son époux Foulque IV comte d'Anjou. Philippe Ier, arrière petit fils de Hugues Capet, dont l'amitié a été si profitable aux moines, est donc inhumé en 1108 au centre du chœur dans un caveau dont les restes bien conservés sont reconnus en 1830. Le gisant porte six lions et est décoré de l'effigie du défunt en haut-relief. Il est retaillé en 1830 pour faire disparaître les mutilations. Quatre lions sont entièrement neufs mais les deux autres sont les seuls morceaux d'origine.

Il y a aussi une sculpture médiévale importante en albâtre de la Vierge et l'enfant à l'intérieur de l'église.

Sous l'église, la crypte de la 12ème siècle d'origine contient toujours les reliques et la châsse de Saint-Benoît, à l'origine mené ici par des moines dans le 7ème siècle.

L'abbaye est riche de 46 objets classés depuis les trois sarcophages du Haut Moyen-Âge aux châsses du XIXe siècle. Malheureusement, tout ceci n'est pas visible au publique.

En 1642 est découverte dans les fondations de l'autel de Notre-Dame de Fleury une châsse-reliquaire du VIIe siècle dont les inscriptions l'attribuent à Mumma, peut-être l'abbé Mommole.

La chasse de Mumma vu à l'extraordinaire exposition sur les mérovingiens.

Elle est en bois revêtue de cuivre repoussé de 13 cm x 11 cm et 4,8 cm de hauteur. Elle porte sur la partie supérieure six personnages et sur la partie inférieure dix cercles et des croix palmées. Les formes sont très simples comme dans les reliefs de l'époque. Sur la face postérieure, une inscription nous donne des renseignements précieux: MUMMA FIERI IUSSIT IN AMORESCE MARIE ET SCI PETRI

Place de l'Abbaye, 45730 Saint-Benoît-sur-Loire

Accès libre

En juillet et août visites tous les jours par les guides de l’Association CASA (Communautés d’accueil dans les sites artistiques).

Déjeuner avec la sympathique équipe de CASA

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