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Abbaye de Fleury, Saint-Benoît-sur-Loire

  • Alain Foucaut
  • 28 août 2017
  • 2 min de lecture

L'abbatiale de Saint-Benoît, ou abbaye de Fleury, a été fondée au temps des rois mérovingiens, en 651, sur les terres d'une ancienne villa gallo-romaine.

Son nom était dû au voisinage d'un village appelé Fleury. Aujourd'hui, Fleury est un quartier de Saint-Benoît-sur-Loire. Entre 630 et 650, double fondation sous le patronage de sainte Marie et de saint Pierre La première mention d’un monastère vivant sous la Règle de saint Benoît apparaît en Gaule vers 620 dans une lettre adressée à l’Evêque d’Albi par l’abbé d’un monastère proche de Castres. Peu après, quelques moines s’établissent sur la rive nord de la Loire, à 30 km en amont d’Orléans, sur une petite butte proche du village de Fleury, et y construisent une église dédiée à Notre Dame, tandis qu’une seconde colonie de moines s’installe à une centaine de mètres plus loin, autour d’une église Saint-Pierre.

A cette époque ces communautés ne vivent pas encore sous la règle de saint Benoît, mais sous celle d’un autre grand fondateur, saint Colomban. Les deux communautés ne tardent pas à fusionner et le monastère est désormais connu sous le nom de Saint-Pierre de Fleury.

Une maison du bourg, datant du XIIIe siècle est classé Monument historique depuis 1906.

Dans le centre-ville de Saint-Benoît-sur-Loire, près des bords tranquilles de la Loire se trouve une très belle maison romane : celle dite des Templiers ou collège de la croix Blanche. Mais alors, y-a-t-il eu ici, quelques uns de ces moines-soldats, ces célèbres Templiers qui donnèrent leur nom à la maison, comme beaucoup d'autres en France ?

La façade de cette maison est percée à l'étage de trois arcades accolées comme une autre maison romane que nous avions déjà vu à Chartres. Ici les arcades ne sont plus en "plein cintre" mais brisées.

Une autre maison romane a attiré mon attention, mais je n'ai rien trouvé concernant sont histoire...

Le poète Max Jacob y vécut de 1921 à 1928. Il y revint en 1936 et y est arrêté en février 1944 avant d'être déporté au camp de Drancy où il meurt quelques jours plus tard.

De nombreux artistes, amis de ce dernier, passèrent dans le village, parmi lesquels Pablo Picasso, Jean Cocteau, Paul Éluard, René Iché, Pierre Mac Orlan et Charles Trenet. Il est enterré dans le cimetière du village.

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