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Phaistos néopalatiale

Vers 1700, une grande catastrophe survient, peut-être un séisme. Les palais de Cnossos, Phaistos et Malia sont détruits puis rapidement reconstruits. Le palais de Zakros voit le jour. C’est la période dite des nouveaux palais.

Aspect monumental de l'angle nord-est de la cour ouest avec, à droite, la large volée d'escaliers des propylées et l'escalier qui, à l'époque précédant la destruction du palais, menait à la cour supérieure.

Elle constitue l’apogée de la civilisation minoenne. Des villes côtières, comme Gournia, ou autour des palais se développent. Des « villas » rurales contrôlent l’exploitation agricole d’un territoire et les échanges commerciaux.

Couloir des magasins à pilier central

Porte de l'aile nord et couloir menant à la cour nord.

Tout comme de nombreux palais Minoens, Phaistos fut victime de tremblements de terre. S’ensuivit la période dite des « nouveaux palais » (1700-1400 avant J.C.). Alors qu’à Cnossos, la reconstruction du palais se fit assez rapidement sur les ruines du premier palais, à Phaistos, le nouveau palais n’aurait été reconstruit qu’une fois les vestiges de l’ancien bâtiment enterrés sous une couche de mortier. Les fouilles montrent par ailleurs que cette reconstruction aurait été interrompue.

Salle avec banquettes et atrium au centre ("Chambre de la reine")

Le centre politique aurait en effet été détourné à Hagia Triada (site minoen situé à seulement 3 kilomètres de Phaistos) au détriment de Phaistos. Le palais d’Hagia Triada aurait été achevé vers 1600 avant J.C. tandis que le nouveau palais de Phaistos n’aurait été terminé qu’au début du XVIème avant notre ère. Malgré sa reconstruction, le palais de Phaistos aurait continué à perdre de son importance par rapport à celui d’Hagia Triada, se cantonnant à un rôle religieux et économique.

Appartement royal principal ("Mégaron du roi")

A l’image des autres palais crétois, le palais de Phaistos fut victime du déclin de la civilisation minoenne à partir de 1400 – 1450 avant notre ère (souvent expliqué par une éruption volcanique cataclysmique sur l’île de Théra – actuelle Santorin – qui aurait été suivie d’un raz-de-marée dévastateur.

La ville de Phaistos perdura néanmoins jusqu’à l’époque hellénistique (IIIème – Ier siècle avant J.C.) et gréco-romaine. Ces périodes restent assez floues. Il semblerait en tous cas que des pièces de monnaies aient été frappées à Phaistos puisque l’on y a retrouvé des pièces représentant Europe sur un taureau. Vers 150 avant J.C., Phaistos aurait été définitivement détruite par la ville voisine de Gortyne.

Disque de Phaistos

Le géographe grec Strabon (64 avant J.C. et 25 après J.C.) témoigne ainsi de cette destruction dans sa « Géographie » (X 4,14 – traduction F. Lasserre, Collection des Universités de France) : « Des trois villes fondées par Minos, la dernière, Phaistos, fut entièrement détruite par les habitants de Gortyne. Elle se trouvait à soixante stades de cette ville, à vingt de la mer et à quarante du mouillage de Matalon. Les auteurs de sa destruction sont devenus les maîtres de son territoire « . A noter que ces références ont notamment permis au britannique Spratt d’identifier le site de Phaistos au XIXème siècle. Ses conclusions furent ensuite confirmées en 1894 par les archéologues italiens F. Halbherr et A. Taramelli.

Sivas 702 00, Grèce

Accès payant

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