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Musée national des arts asiatiques - Guimet


Le musée national des arts asiatiques - Guimet, abrégé en MNAAG et appelé encore couramment musée Guimet. Conçu, lors de sa rénovation, en 1997, comme un grand centre de la connaissance des civilisations asiatiques au cœur de l’Europe, il présente aujourd'hui, regroupée dans un espace qui leur est dédié, l'une des plus complètes collections d'arts asiatiques au monde.

Le Bayon (ou Bayuan) est le temple central de l'ancienne ville d'Angkor Thom, capitale des souverains khmers au début du XIIIe siècle. Tour aux 4 visages (reproduction).

Le musée s'est constitué à l'initiative d'Émile Guimet (1836-1918), industriel et érudit lyonnais. Grâce à des voyages en Égypte (le musée de Boulaq l'inspirera pour la muséographie de ses futurs musées), en Grèce, puis un tour du monde en 1876, avec des étapes au Japon, en Chine et en Inde, il réunit d'importantes collections d'objets d'art qu'il présenta à Lyon à partir de 1879.

le Naga de la Chaussée des Géants d'Angkor. Un fragment plutôt : la tête du Naga et deux divinités qui portent son corps. Il a été volé par nos archéologues en 1874 sur le site d'un des temples d'Angkor, le Preah Khan (l'Epée Sacrée).

Par la suite, il se spécialise dans les objets d'art asiatiques et transfère ses collections dans le musée qu'il fait construire à Paris et qui est inauguré en 1889.

Bouddhas, XI siècle Cambodge

En 1927, le musée Guimet est rattaché à la Direction des musées de France et regroupe d'autres collections et legs de particuliers.

Au premier plan, Shiva (reconnaissable à son troisième œil ).Cambodge, province de Siemreap, Phnom Bok, Époque Angkorienne, style du Bakheng, fin du IXe – début du Xe siècle et derrière, quadruple tête de Brahma, sculptée au Cambodge (province de Siemreap, Phnom Bok) dans le style du Bakheng

C'est désormais la plus grande collection d'art asiatique hors d'Asie.

Shiva – Inde, 11e siècle

Entre 1878 et 1925, un musée indochinois, conséquence des découvertes de l'explorateur Louis Delaporte, occupe un tiers de l'aile Passy du palais du Trocadéro ; les objets présentés sont ensuite transférés au musée Guimet, sauf 624 plâtres du temple d'Angkor qui restent au Trocadéro, donnés en 1936 au musée des monuments français, qui se trouve dans le nouveau palais de Chaillot.

Maquette du temple d'Angkor Wat, le Bayon

Le musée Guimet gère aussi le Panthéon bouddhique - Hôtel Heidelbach, tout proche, et le musée d'Ennery consacrés, eux aussi, à l'art asiatique.

Toutefois, alors que les collections sont réparties dans le musée par aire géographique et selon une évolution stylistique ayant pour but la connaissance de l'histoire des arts de l'Asie, l'approche du panthéon bouddhique est plus liée au projet originel d'Émile Guimet puisque son but est, par le choix d'objets particulièrement signifiants sur le plan iconographique, la connaissance des religions, en l'occurrence celles des formes de bouddhismes extrême-orientaux (Chine-Japon).

Tambour du Sông Dà dit «tambour Moulié», Viêtnam, Bassin du Sông Dà, Culture de Sông Dông Son II, Ier millénaire avant notre ère (milieu) Bronze

Hop, sans les mains !

Shiva, masque népalais

la bibliothèque de M. Guimet, la rotonde des arts graphiques, qui conservait tout ce qu’il pouvait trouver dans toutes les langues concernant les arts religieux d’Asie.

Japon, lames de sabres (wakizashi, katana et tachi)

Statue de Samourai

Ne connaissant rien, enfin, pas grand chose, aux arts asiatiques, ce musée fut pour moi une très agréable surprise.

6, place d'Iéna 75116 Paris

Accès payant

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