Les riches heures des journées européennes du patrimoine (part II): Meaux après l'an 1000. La c
- Alain Foucaut
- 23 sept. 2016
- 2 min de lecture

Le palais épiscopal de Meaux InstanceEndEditable :

Situé au nord de la cathédrale Saint-Etienne, et séparé de celle-ci par une petite cour intérieure, le palais épiscopal de Meaux date pour ses parties les plus anciennes du XIIe siècle. L'ensemble des salles basses situées au rez de chaussée du bâtiment reflètent d'ailleurs parfaitement l'architecture de cette époque.
A l'étage, les appartements de l'évêque de Meaux ont été fortement remaniés au XVIIe siècle, à l'époque de Jacques-Bénigne Bossuet, et témoignent du luxe dont bénéficiaient les ecclésiastiques de l'époque. Aménagé en Musée Bossuet, le palais épiscopal donne, sur sa façade nord, sur le jardin Bossuet, espace clos et préservé au cœur de la ville.

Le vieux chapitre: #BeginLibraryItem "/Library/- Picto - Classé MH.lbi" #EndLibraryItem InstanceEndEditable

Situé au fond de la cour du Palais épiscopal de Meaux, le vieux chapitre est l'un des symboles du pouvoir qu'exerçait l'autorité ecclésiastique sur la ville au Moyen-âge (XIIe et XIIIe siècle). Élevé sur quatre niveaux, ce bâtiment avait avant tout pour vocation d'accueillir l'ensemble du chapitre cathédral, réunion d'ecclésiastiques qui, en plus des missions liées aux offices religieux, servait de conseil a l'évêque de Meaux et avait de fait un certain pouvoir de gestion dans la cite médiévale.
La grande salle de réunion du chapitre est accessible depuis l'extérieur par un escalier couvert datant du XVe siècle, un modèle genre.

Au rez-de-chaussée, accessible par une grande porte située sous l'escalier, une grande salle voutée servait vraisemblablement de grange aux dimes et recevait les impôts en nature relevés par le chapitre.
L'ancien chapitre est remarqué dès les années 1840 par la mission de Prosper Mérimée sur les monuments en péril de France, au même titre que la cathédrale Saint-Etienne et l'ensemble de la Cité épiscopale.
Son état est toutefois si préoccupant que Viollet-le-Duc lui-même jugera le bâtiment irréparable. Il faut attendre les années 1930 pour qu'une véritable campagne de restauration du bâtiment ait lieu. La passerelle d'allure médiévale reliant le chapitre à la cathédrale Saint-Etienne date d'ailleurs de cette époque.

Le jardin:

Au XVIIème siècle, selon une tradition non confirmée, l’évêque Séguier confie l’agrandissement du jardin épiscopal au jeune jardinier André Le Nôtre. Il s’agit d’un jardin « à la française » de 8500 m2, composé d’un parterre évoquant la mitre d’un évêque. Il est divisé en quatre allées bordées de verdure qui se rencontrent autour d’un bassin et s’étend jusqu’aux remparts de la ville sur lesquels une terrasse plantée d’ifs et de buis est aménagée.
Le pavillon Bossuet:

Sur la terrasse des remparts, le cardinal Dominique de Ligny fit construire un charmant petit pavillon (au XVIIe siècle) qu’on appelle aujourd’hui le pavillon Bossuet. Suivant la tradition locale, cette petite construction était fortement appréciée de l’Aigle de Meaux qui aimait s’y rendre pour travailler dans la tranquillité et méditer. A l’occasion du tricentenaire de sa mort, on fit planter en son honneur dans le jardin une nouvelle variété de roses baptisées « Bossuet aigle de Meaux » qui rappelle par sa couleur mauve l’habit épiscopal.
InstanceBeginEditable name="adresse" rue Notre-Dame, 77100 Meaux
Accès libre

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