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Église de Saint Jean l'Évangéliste

L’Église de Saint Jean l'Évangéliste fut érigée au Vème siècle ap. J.-C. par l’impératrice Galla Placidia pour se délier d’un serment fait lors d’un orage en mer après la mort de son frère Onorio, pendant qu’elle revenait de Constantinople à Ravenne pour l’intronisation de son fils Valentinien III à la tête de l’Empire Romain d’Occident.

Pendant la période médiévale, l’entrée était précédée d’un porche, aujourd’hui remplacé par un mur qui délimite un agréable espace vert : vous pouvez y entrer en traversant un beau portail du XIVème siècle en style gothique.

Dans la flèche du portail se trouvent le Christ, Saint Jean l'Evangéliste, Galla Placidia et le fils Valentinien III, des prêtres et l'ami et confesseur San Barbaziano d'Antioche, duquel on peut voir le sarcophage monumental dans la chapelle de la Madone de la Sueur du Dôme (la cathédrale).

Puisque la basilique n'avait aucune relique du saint, on a créé la légende qui est illustrée dans la partie inférieure du portail: Galla Placidia est inquiète pour le manque d'une relique du saint pour l'église qu'elle a construite. Pendant la nuit toutefois Saint Jean lui apparait et laisse à San Barbaziano et à Galla Placidia une sandale pontificale.

Le clocher de 42 mètres est du Xème siècle.

L’église, à trois nefs, a subi différents remaniements au cours des siècles. Le niveau originel de Saint Jean est au dessus du niveau actuel. Le soulèvement du dallage de presque 2.80m par rapport au niveau originel a été nécessaire puisque , malgré la fondation sur de nombreux pieux, le terrain particulièrement marécageux a une influence déterminante sur le phénomène de subsidence (comme dans tous les édifice de Ravenne).

Cependant le soulèvement des colonnes en marbre gris au niveau actuel étouffe un peu l'élan des arcs et il réduit donc l'envergure des parois de la nef centrale. Seules les deux colonnes de l'arc triomphal s'appuient sur le niveau originel. Cela n'empêche pas que la basilique soit un exemple remarquable de l'architecture paléochrétienne.

En outre, en 1944 elle fut sérieusement endommagée par les bombardements aériens qui causèrent la perte des fresques du XIIème – XIVème siècle ainsi que la destruction des mosaïques de l’abside.

Aujourd’hui, sur les murs à l’intérieur sont exposés quelques fragments du très beau pavement de la basilique (1213), qui représentent les thèmes des romans courtois de l’époque, des animaux fantastiques et des personnages de la quatrième croisade.

Dans la nef de gauche de la chapelle en style gothique, on peut voir des traces de fresques de l'école de Giotto et de l'école de riminaise du XIVème siècle.

Piazzale Anita Garibaldi, 48121 Ravenna, Italie

Accès libre

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