La porte de Valþjófsstaðarkirkja
Cette vieille porte Valþjófsstaður est généralement datée aux environs de 1200 après JC, bien que les documents anciens islandais indiquent que l'église d' origine a été construit autour de 1190. Une autre date de 1150 a été avancé, basé sur le style de la tunique et de l' équipement du chevalier, notamment le casque(avec nasale et couvre nuque) et le type de selle. Dans sa forme originale, elle devait être un tiers plus grand, avec trois cocardes.
Une rare inscription de runes médiévales apparaît sur la tombe présumée du chevalier. Les runes sont difficiles à lire et une lecture ne fut publiée qu'en 1868 par George Stephens de l' Université de Copenhague. Il a émit l'idée qu'il peut y avoir quelques runes manquantes au début, en raison de travaux de réparation (un long morceau de bois aurait été inséré pour réparer une grande fissure).
Stephens décrit en détail la lecture des runes parfois faibles et problématiques et transcrit les runes comme suit (les runes manquantes sont données entre crochets): [SE HIN] RIKIA KÜNÜNG HER GRAFIN [E]R UA DREKA ÞÆNA. Stevens donne la traduction littérale suivante: Voici le roi puissant ici enterré qui a tué ce dragon.
Beaucoup d’églises médiévales islandaises étaient ornées de portes sculptées, mais celle-ci est la seule encore existante à avoir été utilisée jusqu’en 1851. Les sculptures représentent le conte médiéval, « Yvain ou le Chevalier au lion » de Chrétien de Troyes
Yvain est un chevalier de la Table Ronde. Lors d'un banquet, son cousin Calogrenant raconte sa défaite contre le chevalier de Barenton, Yvain est fou de rage et décide d'aller venger son cousin. Il se rend alors à la fontaine magique et déclenche une tempête. Le chevalier qui garde cette fontaine (Escclados le Roux) vient combattre Yvain. Celui-ci en ressort vainqueur car il tue le chevalier en lui fendant la tête. A l'enterrement d'Escclados le Roux (le chevalier qui garde la fontaine )il apperçoit sa femme, Dame Laudine,et en tombe profondément amoureux. Grâce à l'aide de Lunette (la suivante de la reine), il va échapper aux gardes en se munissant d'un anneau magique que lunette lui donne et elle va réussir à convaincre Dame Laudine de se marier avec Yvain qui pourra comme ça être le nouveaux gardien de la fontaine. Après le mariage Gauvain qui est un autre chevalier de la table ronde et qui est aussi son cousin lui demande de venir faire des quêtes avec lui car sinon il perdra son honneur. Il va demander à Dame Laudine la permission de partir. Elle lui répond que s'il n'est pas revenu avant les feux de la saint Jean un an plus tard, il perdrait son amour. Yvain promet et sa sa dame lui remet un anneau de protection. Yvain fait de grande quête et oublie de rentrer. En apprenant par une messagère de sa dame qu'il a perdu son amour, il devient fou de tristesse. remis en état par une dame il sauve un lion d'un serpent. Pour le remercier le lion devient son fidèle ami et protecteur. Grâce à lui il va réussir à combattre les fils du diable, un géant et a retrouver l'amour de sa dame.
La cocarde inférieure de la porte montre quatre dragons, chaque dragon se mord la queue pour former un noyau, un symbole bien connu dans la mythologie nordique. Les quatre anneaux sont minutieusement entrelacés et disposés selon un motif cruciforme. Comme dans la cocarde supérieure, chaque dragon a deux ailes, deux griffes, et un corps de serpent. L'inscription runique ne laisse aucun doute quant à l'identification de ce type de créature étant un dragon (dreka.) Ces quatre dragons peuvent se rapporter aux quatre dragons de la cocarde supérieure: le dragon tué par le chevalier et les trois petites têtes à droite.
La rune au bas de la cocarde sculpté supérieure est peut être la marque du maître-sculpteur.
Au centre se trouve un anneau de fer qui est finement incrusté d'argent.
Un petit air de famille, vu dans Reykjavik !
Sudurgata 41, Reykjavik 101, Islande
Accès payant