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Le prieuré Saint-André

  • Alain Foucaut
  • 10 avr. 2016
  • 1 min de lecture

Datant du milieu du XIIe siècle, ce vestige d'une imposant abbaye clunisienne est l'un des plus beaux monuments de la cité.

Très endommagée, elle fut réduite au XVIe siècle à un prieuré. Elle appartint longtemps à l'abbaye de Ferrières en Gâtinais.

Au XVIIe siècle, il a pour abbé Antoine Godeau. Après une jeunesse un peu turbulente dans les salons de Mme de Rambouillet, où ses assiduités auprès de Julie d'Angennes le font surnommer « le nain de Julie », Antoine Godeau rentre dans les ordres et y fait une carrière des plus respectables, contrastant avec son passé tumultueux. Il devient par la suite évêque de Vence, où une Société des amis de Godeau entretient encore son souvenir. Il était déjà fort délabrée au moment de la Révolution en 1789.

Le prieuré appartient à la famille Ouvré aux XIXe et XXe siècles, et il a été donné récemment à la municipalité. À la fin du XIXe siècle, le père d'Eugène Frot, ministre de l'Intérieur en 1934, montait avec son âne sur la plate-forme le jour de la Saint-Vincent.

Sur ces chapiteaux, les têtes humaines miniatures côtoient des motifs végétaux stylisés. Les visages reflètent la peur, l'angoisse ou l'immaturité : ce sont ceux d'hommes qui n'ont pas encore été libérés par une expérience spirituelle. Leur présence peut s'explique par le fait que l'accès par le porche est réservé traditionnellement aux non-initiés.

37 rue Charles-de-Gaulle, 77570 CHATEAU-LANDON

Accès libre

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