Le polissoir de Saint-Mammès
- Alain Foucaut
- 20 févr. 2016
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Actuellement situé sur le parking de l’église un polissoir de grès, il était déjà connu en 1885 au lieu-dit « La Bande à l’aise » également orthographié Baudelaise, au niveau de l’actuelle rue des Ecoles, à 500 m du centre ville.

Il fut ensuite transporté en 1923 dans la propriété de M. George LIORET, ancien maire de Moret-sur-Loing. Pour cela, il fut cassé en deux morceaux. Depuis avril 2003, il a retrouvé sa terre d’origine. Ce polissoir atteste une occupation préhistorique de notre territoire.

D’un poids d’environ 1.5 à 2 tonnes, l’ensemble a une longueur de 1.70m pour une largeur de 1.40m et une épaisseur de 0.45m à 0.65m. La conservation des trois rainures et de la cuvette est relativement bonne.

En archéologie, un polissoir est un bloc de roche dure (grès, quartzite, granite, silex) ayant servi, au Néolithique, à polir les haches de silex ou d'autres roches dures.
Ache au musée de Saint-Germain-en-Laye. La réelle invention du Néolithique c’est le polissage de cet outil pour en renforcer la solidité, la longévité et aussi permettre un meilleur affûtage du tranchant. L’apparition des haches polies, qui sont de formes variées, a été mise par la plupart des auteurs en relation avec les débuts de l’agriculture.

Le polissoir est un bloc rocheux apparenté aux mégalithes portant les traces laissées par l'activité industrieuse des hommes préhistoriques : le polissage d'outils en pierre. Toutefois, la différence entre un menhir ou un dolmen et un polissoir est que ce dernier ne semble pas être associé à la pratique d'un culte.
2 Rue Grande, 77670 Saint-Mammès
Accès libre