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Le Parc Archéologique de Fourvière

La rue des Boutiques

De l’autre côté du cardo minor, les fouilles ont révélé une zone de boutiques carrées adossées en avant d’un mur de soutènement. L’ensemble a subi plusieurs transformations. On peut voir, au sol, les vestiges d’une fontaine publique marquée par deux grandes dalles en calcaire. Dans l’une de ces boutiques les restes de pilettes d’un hypocauste nous renseignent sur le système de chauffage par le sol. Les dalles de la boutique reposaient sur des petits piliers de briques (pilettes). Un foyer, souvent situé à l’extérieur, produisait de l’air chaud circulant dans des canalisations sous ces sols dallés. Les indices relevés lors des fouilles permettent de distinguer entre autres, parmi ces boutiques d’artisans, un débit de boissons chaudes, un marchand de couleurs, et probablement une blanchisserie.

le prétendu "sanctuaire de Cybèle"

En empruntant la voie dallée située au-dessus du théâtre on peut voir, sur un mur, quelques tambours de colonnes cannelées. A proximité a été dégagée une tête de femme à la chevelure peinte en rouge et coiffée d’une corbeille connue pour être le symbole de la prospérité de la terre, qui fit penser à Cybèle, grande déesse de l’antiquité. On peut voir cette tête de femme au musée de la civilisation Gallo-Romaine. Les conclusions des dernières fouilles effectuées entre 1991 et 2003 permettent de penser qu’il s’agirait plutôt de constructions successives, datant du Ier siècle, élevées sur des vestiges augustéens d’une grande demeure à atrium et péristyle, aux sols décorés de mosaïques, avec boutiques en façade, et qui possédait ses propres thermes. Un des trois autels tauroboliques visibles au musée,

témoins de la religion symbolique et mystique de Cybèle, mentionne l’inauguration d’un Sanctuaire de Cybèle en 160. Il reste encore aujourd’hui à découvrir où se situait cet édifice.


Le grand réservoir d’eau

Une grande citerne rectangulaire de 26 m de long et 9 m de large partagée par un mur en deux nefs voûtées communiquant par plusieurs portes fut construite à l’ouest. Ce réservoir comportait un étage occupé par deux chambres séparées où l’eau arrivait par l’une d’elles, descendait dans la chambre inférieure et remontait dans l’autre chambre supérieure, après avoir été débarrassé, dans les chambres basses, des matières en suspension dans l’eau, nettoyées périodiquement. On suppose que ce réservoir, de par son altitude et sa situation devait être alimenté par l’Aqueduc du Gier.


La voie romaine

On peut toujours voir aujourd’hui les vestiges de cette voie romaine. On l’emprunte en arrivant au parc archéologique par la rue de l’Antiquaille, pour accéder au théâtre et à l’Odéon. On la retrouve également : à la partie nord du parc, en accédant par la rue Cléberg, au Musée de la Civilisation Gallo-romaine et en longeant le haut du théâtre pour redescendre sur l’Odéon.

Musée Gallo-Romain, 17 Rue Cleberg, 69005 Lyon

Accès payant

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