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Palais du Miroir

C'est ici que tout a commencé: la conservation partielle de vestiges du Palais du Miroir, protégés au titre des Monuments historiques dès 1840 et dont on a établi qu'il s'agissait des thermes de Vienne, ainsi que la découverte de nombreuses mosaïques polychromes à partir du XVIIIe siècle motivent l'organisation de fouilles d'archéologie préventive préalablement à tout lotissement. En 1967, sur le terrain affecté à la construction d'un lycée polyvalent, la mise au jour d'une maison de 3000 m2 datée du IIe siècle après J.-C., nommée « maison des dieux Océan » d'après le décor de la remarquable mosaïque de 110 m2 qui ornait son vestibule, a constitué la première étape de la découverte d'un site exceptionnel...

Le bâtiment se trouve au sud du site archéologique de Saint-Romain-en-Gal. Il existait à l'époque un grand complexe thermal dont faisait aussi partie les thermes des Lutteurs.



Découverte en juillet 1845 probablement dans les thermes du Palais du Miroir à Saint-Romain-en-Gal, quartier de Vienne antique sur la rive droite du Rhône, cette statue d’Aphrodite également nommée Nymphe de Sainte-Colombe, a été acquise en 1846 par Monsieur Michaud, habitant de Saint-Colombe et conservée, jusqu’à une date très récente au château de Chazoux, propriété de la famille.

Restée longtemps inédite - hormis quelques mentions dans la presse locale - elle est publiée pour la première fois en 1946 par le professeur Wuilleumier. Elle fait partie d’un ensemble exceptionnel de statues découvertes autour de 1850 dans l’ensemble monumental de ces thermes publics auquel appartient la Vénus accroupie du Louvre et une statue d’Hygie qui vient d’être déposée par le musée archéologique de Lyon - Fourvière au musée de Saint-Romain-en-Gal.

Haute de 1,18m, taillée dans un marbre dont la restauration récente a révélé toute la blancheur, le haut du corps est nu, le bas est drapé dans un manteau noué sur le ventre, sous une vasque qui a disparu. Celle-ci était alimentée par un conduit également retrouvé grâce à la restauration. L’ensemble du corps est légèrement penché vers l’avant et la tête un peu inclinée vers la droite porte une coiffure à double bandeau noué par un ruban et un gros chignon sur la nuque. Sur des critères stylistiques, on avance, mais avec prudence, une datation des IIème ou IIIème siècles.

RD 502, 69560 Saint-Romain-en-Gal

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