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Chapelle des Trinitaires

On pourrait passer devant sans la remarquer tant elle est discrète. Et pourtant, avec la grille découverte depuis quelque temps, vous avez là, au coeur de la ville, une vue ô combien enivrante de cette église somptueuse qui attend on ne sait quel siècle pour connaître une juste restauration.

Au XIIIe siècle, les Trinitaires* installent leur couvent entre le vieux bourg et le Méjan, à côté de l'hôpital Saint-Esprit-du-Bourg avec une église et un cimetière. L'église est reconstruite en 1630 sous le vocable de la Trinité et de Saint-Roch (les Trinitaires avaient négocié l'achat des reliques de ce saint protecteur de la peste), ainsi que le couvent et le cloître.

Le bâtiment est vendu aux hospices d'Arles en 1792. La façade de l'église est entièrement refaite en 1884.

Du cloître ne subsistent plus que quelques éléments, visibles dans les magasins environnants. Il se composait d’une série d’arcs en plein cintre bordés d’un tore (moulure ronde entourant la base d’un pilier) épais et d’un premier étage, dont la toiture était supportée par deux colonnes corinthiennes.


*L’ordre des Trinitaires fut fondé en 1198 par saint Jean de Matha et saint Félix de Valois. Les Trinitaires avaient pour mission de racheter les captifs amenés en esclavage par les Barbaresques. Ils s'occupaient également de l'enseignement des enfants. Il s’était établi à la même époque à Arles, entre le Vieux-Bourg (aujourd’hui la Roquette) et le Méjan. En 1199, Jean de Matha, de retour de Rome, passe à Arles et recrute quatre pères qui fondent le couvent des Trinitaires, laquelle congrégation ne fut reconnue officiellement qu’en 1203. Dès lors, ils purent édifier leur première église, complétée d’un cloître et d’un cimetière.

Place de la République, 13200 Arles

Cette église ne peut malheureusement se visiter que lorsqu'elle abrite des expositions temporaires !

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