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Musée départemental Arles antique

Tête de Jules César, dite « César d'Arles ».

Ouvert en 1995, le musée départemental Arles antique, présente une des plus riches collections archéologiques de France, allant de la Préhistoire à l’Antiquité tardive. Il est l’héritier d’une longue histoire, celle qui a vu, dès le XVIe siècle, Arlésiens éclairés et pouvoirs publics, curieux du passé de la ville et de son patrimoine. Sa dimension, imposée par l’importance des collections, nécessitait un espace considérable ; c’est la presqu’île du cirque romain, en cours de fouille, qui fut choisie. Par ailleurs, afin de mettre en valeur les chefs-d’œuvre, l’option retenue fut celle d’une architecture novatrice et fonctionnelle. Elle devait permettre d’assurer non seulement une muséographie cohérente et esthétique, mais aussi les autres missions du musée : conservation, restauration, et accueil des publics.

Glaive et son fourreau de type pompeien

Dès 1614, les consuls acquirent et exposèrent dans l’hôtel de ville, les principales découvertes archéologiques déjà exhumées. En 1651, la Venus mise au jour dans le théâtre antique devint le joyau de cette collection… avant d’être «offerte » au bon plaisir du roi Louis XIV. Par ailleurs, les autorités ecclésiastiques oeuvraient également à la protection des «précieux restes», ainsi les religieuses de la Miséricorde dans la cour de leur couvent, sur le site même du théâtre.

Gaulois captif, en bronze. Fouille du Rhône.

C’est en 1784 que le premier musée archéologique public, proprement dit, fut réalisé par les frères minimes aux Alyscamps. Quelques années plus tard, cependant, la Révolution mit fin à cette brève expérience. Il fallut toute l’habilité du premier conservateur des collections arlésiennes, Pierre Véran, pour éviter la dispersion des œuvres qui suivi pillages et destructions.

Sarcophage: La Trinité ou Les époux

Par décret impérial de 1805, l’église Sainte-Anne fut finalement dévolue à l’exposition des antiquités (Musée d'Art païen). En 1935, face à l’accumulation d’objets, un deuxième lieu fut choisi, l’ancienne chapelle des Jésuites, pour recevoir les collections d’art chrétien. Dans les années 1970, devant l’impossibilité de présenter correctement des collections en perpétuelle expansion, la décision fut prise d’édifier un nouveau musée archéologique.

Mosaïque de l'Annus-Aiôn

De l’extérieur, le musée apparaît revêtu de couleurs vives. Le « bleu d’Arles » ainsi que les aplats rouges et verts entendent suggérer aux visiteurs les couleurs, depuis longtemps disparues, employées sur les monuments de l’Antiquité.

La visite de ce lieu incontournable s'impose pour mieux comprendre l'évolution de la ville romaine.

Avenue 1ere division de la France libre, presqu'île du cirque romain, 13635 Arles cedex

Accès payant

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