top of page

Le ferronnier Biscornet et les portes du diable

Jolie légende que celle du ferronnier Biscornet, chargé de la conception arabesques des portes de Notre Dame au 13ème siècle.

Jeune, ambitieux, mais dépassé par l’ampleur de la tâche, on raconte qu’il accepta de livrer son âme au diable pour y parvenir. Celui ci lui aurait alors dit : « Je suis le diable. Si tu veux faire un pacte avec moi, tu seras le plus adroit des serruriers, et tu pourras entreprendre tous les ouvrages que tu voudras. »

Après des jours de travail infructueux, Biscornet fut retrouvé endormi devant son ouvrage achevé, d’une remarquable finesse. Hélas, le jour de l’inauguration, les fameuses portes refusèrent de s’ouvrir. On y parvint à grands renforts d’eau bénite, et Biscornet fut délivré de son serment.

Mais le travail du métal est si particulier qu'aujourd'hui encore, parait-t-il, les spécialistes n'expliquent pas la manière dont ont été ouvragées ses fameuses ferronneries, toujours visibles sur les portes de la façade principale. Il s'agit pourtant de reproductions réalisées au XIXe siècle, les originales ayant été détruites à la Révolution.

Il faudra attendre le travail de Viollet-Le-Duc au 19ème siècle pour que le ferronnier Boulanger les y ajoute après avoir restaurées celles de Biscornet.

Place du Parvis de Notre Dame 75004 PARIS

Accès libre

articles recents: 
recherche par TAGS: 
bottom of page