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Le grenier à sel de Samois

  • Alain Foucaut
  • 10 mai 2015
  • 1 min de lecture

Au 15ème siècle, Samois comptait 5000 habitants, alors que Fontainebleau n’était encore qu’un hameau. L’activité économique de la ville s’orientait autour de l’exploitation forestière, de la meunerie car les arches du pont abritaient des moulins (voir post précédent) et du commerce du sel car Samois avait reçu le privilège. Le grenier au sel existe encore dans la rue qui porte son nom.

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Le grenier à sel, propriété privée, avec ses imposantes caves voûtées en ogive, montre l’importance de Samois au Moyen Âge puisqu’il n’en existe que huit dans la région (à Brie-Comte-Robert, Lagny, Meaux, Melun, Montereau, Nemours Provins et Samois). Avant la Révolution de 1789, il y avait 250 greniers à sel dans les pays de grande gabelle et 147 dans les pays de petite gabelle.

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Cet entrepôt pour le sel remonte à l’époque de l’organisation définitive des « gabelles salines » par Philippe VI de Valois au XIVe siècle. L’impôt sur le sel appelé « gabelle » est privilège et monopole royal. Il est perçu par un sergent « saulnier » qui habite dans la maison abritant le grenier à sel et ne sera aboli qu’en 1790. Les noms des rues du « Grenier au sel » et du « Sergent » soulignent l’importance du grenier à se qui ne se trouve pas, en dépit de son nom, dans la belle maison à colombages située rue Fouquet.

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Jusqu’en 1617, le grenier à sel constitue aussi le siège de la prévôté, le prévôt étant à la fois administrateur municipal, juge et notaire. Il est donc aussi un tribunal où sont jugés les litiges sur la gabelle.

Propriété privée

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