top of page

Le camp d'Artus à Huelgoat

L'oppidum celtique s'étend sur 30 hectares au sommet d'une colline. Il est composé de deux enceintes, imbriquées l'une dans l'autre. La première enceinte est formée d'une levée de terre de 3 kilomètres de circonférence. La seconde, plus étroite, est protégée par un rempart gaulois (de type murus gallicus tel que l'a décrit Jules César dans De bello gallico, VII, 23) formé de poutres entrecroisées, fixées entre elles par des fiches de fer. Le camp borde un ravin escarpé. Il est dominé par une bute artificielle, haute de 12 mètres, ancienne motte féodale.

Une des entrées de l'oppidum:

Les gaulois ont profité de la position de ces blocs de granit.

En 1938, l'archéologue anglais Wheeler exhume des traces de foyers et des fondations de maisons. Loin d'être un simple camp retranché, Artus est donc une véritable forteresse. Cité prospère du peuple gaulois des Osismes, elle se transforme en bastion de refuge lors de l'assaut des légions de César, en 56 av. J.-C. Les Romains s'y intallent ensuite et exploitent les premières mines de plomb.

Huelgoat est composé de deux mots bretons : "huel", qui signifie haut et "koad", qui signifie bois: Le haut bois, la haute forêt.

29690 Huelgoat

Accès libre

articles recents: 
recherche par TAGS: 
bottom of page