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De Metlosedum à Melun

Le Prieuré Saint-Sauveur: La fondation du prieuré est attribuée au roi Robert le Pieux (970 1031) mais l'église et sa crypte ont été édifiées dès la seconde moitié du Xème siècle. Louis VII donne le prieuré à l'abbaye Saint-Séverin de Château-Landon en 1170.

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Commence alors une période de prospérité et le début de la reconstruction des parties hautes de l'édifice : les arcs brisés de la nef, la base des colonnettes du cloître sont de cette époque. L'aide financière de l'abbaye Saint-Séverin permet une reconstruction du cloître ainsi que des remaniements et ornementations dans la nef durant la première moitié du XVIème siècle. L'historien E. Grésy évoque en 1840 des fresques portant les attributs de Diane de Poitiers et de Catherine de Médicis sur les voûtes de la nef.

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le mur de façade du prieuré.

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La collégiale "Notre-Dame": Le roi Robert le Pieux fonde la collégiale Notre-Dame, construite à l'emplacement d'un édifice plus ancien vers 1016-1031 et y installe une communauté de chanoines. La nef, avec ses grandes arcades et ses fenêtres hautes, est exécutée en un seul jet. L'édifice est couvert d'une charpente, des tours encadrent la naissance du chevet dès le début du XIème siècle, comme à Saint-Germain des Prés. Le choeur est à nouveau édifié à partir de 1161 et consacré en 1198. Les parties hautes de la nef et du chevet sont ornées d'une série de chapiteaux sculptés de bouquets de palmettes et de sirènes-oiseaux typiques du premier art gothique (Sens, Saint-Germain des Prés).

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La tour sud est restaurée entre 1515 et 1524. L'emblème de François 1er, la salamandre, est encore visible face ouest, ainsi que l'initiale de la reine Claude de France. La restauration de la façade est de cette époque. Le portail à niches est cité par Auguste Rodin comme "d'une grâce infinie". Les chanoines sont dispersés en 1790, les flèches sont déposées et la rose occidentale murée. La collégiale devient un entrepôt et une salle de réunion, avant d'être rendue au culte et érigée en église paroissiale en 1796. Elle est dégagée en 1850 de l'enceinte de la prison dans laquelle elle était enclavée depuis 1811. Lors des restaurations menées de 1853 à 1859, les tours sont remontées et à nouveau couvertes de flèches.

L'église Saint-Aspais: L'évêque de Sens aurait envoyé Saint-Aspais, prêtre confesseur, pour évangéliser Melun au Vème siècle. L'église Saint-Aspais est citée en 1080 par Richer, évêque de Sens. L'église actuelle est de plus grande taille que l'édifice primitif. La façade et les premières travées sont reconstruites en 1505 à l'emplacement de maisons démolies L'architecte parisien Jehan de Felin élève à nouveau le chevet de 1517 à 1519, procédant à la destruction du choeur originel, d'une chapelle dédiée à la Vierge et au déplacement des caveaux de la famille Malhoste (riches marchands établis à Melun dès le XVème siècle). La reconstruction de l'ensemble de l'édifice est achevée en 1555.

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La façade et les premières travées sont reconstruites en 1505 à l'emplacement de maisons démolies L'architecte parisien Jehan de Felin élève à nouveau le chevet de 1517 à 1519, procédant à la destruction du choeur originel, d'une chapelle dédiée à la Vierge et au déplacement des caveaux de la famille Malhoste (riches marchands établis à Melun dès le XVème siècle). La reconstruction de l'ensemble de l'édifice est achevée en 1555.

interieur st aspais

L'église abrite le cilice de Saint Louis. Il s'agit d'un des trois vêtements royaux du XIIIe siècle conservés en France.

Selon son confesseur, « Saint Louis portait chaque vendredi et souvent en temps de carême, la haire sur sa chair nue' » Cette rude chemise avait été léguée par son petit-fils Philippe le Bel, dans une cassette contenant quelques ossements, à l'abbaye du Lys toute proche fondée par Blanche de Castille. En 1792, un officier municipal, M. Foix, la cacha puis en fit don à l'église Saint-Aspais en 1820. Authentifié « entre autres » par d'anciennes religieuses, il fut bientôt l'objet de partages entre la cathédrale de Meaux et Dammarie-les-Lys. Les trois morceaux furent enfin réunis en 1968. Il fut montré sous un cadre-reliquaire à l'exposition « La France de Saint Louis » à la Sainte-Chapelle.

cilice st louis

Viellies demeures entre la Seine et l'église Saint Aspais

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et le puit médiéval.

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